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En 1724, un scandale éclate à la cour du roi Jean V du Portugal : Dom Joao de Mascarenhas, grand majordome du palais royal, marié à la fille d'un conseiller du roi d'Espagne, entretient une liaison adultère avec Maria da Penha de França de Mendonça e Almada, elle aussi mariée. A aucun moment, ces deux êtres ne douteront de la légitimité de leurs sentiments http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/grandes/8/3/4/9782226135438.gifni de la pureté de leur âme : ils chercheront en vain à être dignes de l'ardeur de leurs coeurs, sans trahir les principes d'honneur et de dignité qui les gouvernent. En écho aux célèbres Lettres de la religieuse portugaise, José Jorge Letria réinvente dans ce bref roman épistolaire l"histoire tragique et sublime d'un amour condamné par la morale et la raison d'État. (4ème de couv)
Avec Lady Susan ou encore 84, Charring Cross, j'avais découvert les plaisirs de romans épistolaires. J'ai donc eu certaines attentes vis à vis de ce roman de Letria. Malheureusement, j'ai été déçue. Lu en même pas deux heures de temps, ce court ouvrage alterne lettres des amants, de l'épouse de Dom Joao, de l'oncle de celui-ci etc. Il n'y a évidemment pas de suspense puisque l'on sait dès le départ que cela finira mal. Là n'était donc pas l'intérêt du roman.
Là où Austen ou Hanff laissait entrevoir (voire plus) au fil des lettres la psychologie de leurs personnages, Letria se contente de missives syrupeuses, répétitives et sans aucun intérêt. Les deux amants ne sont jamais sympathiques. J'ai trouvé assez grotesque la manière dont Maria explique (en une minuscule, ridicule petite phrase) à sa fille, pourquoi elle a décidé de l'abandonner pour fuir avec son amant. Une ligne. Risible.
Au final, une déception de bout en bout, car même le style, assez plat, ne sauve pas ce roman de l'ennui.
A éviter.
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