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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de manga. Dans All my darling daughters (le titre est en anglais, mais 
c'est bien une édition en langue française), Fumi Yoshinaga part de la dispute entre une mère et sa fille de trente ans, lorsque la première se remarie avec un homme de 28 ans, acteur débutant. Yukiko, la fille, décide alors de déménager.
Ce point de départ est l'occasion pour l'auteure d'évoquer les questionnements, les errements de toute une génération vis-à-vis du couple, de la famille. A travers des personnages assez différents, comme cette jeune fille qui, imprégnée des valeurs marxistes de son grand-père et de l'injonction de ne jamais discriminer, finit par entre au couvent, l'auteur nous donne à voir des tranches de vies, toutes simples, de personnages ordinaires. Mais compliqué(e)s aussi.
Yukiko, l'héroïne si l'on peut dire puisqu'elle n'apparaît pas dans tous les chapitres, est une employée banale, pas une rebelle ou une femme d'affaires. Ses amies, sont elles aussi des femmes ordinaires, mais toutes ont leur caractère, et une histoire à la fois banalce et singulière. Banale car sans éclat ou exploits, mais singulière car elle tranche avec celle de l'entourage, avec les conventions parfois. Yoshinaga dénonce implicitement le carcan qui encère encore la société japonaise, les rôles homme-femme, ou encore le mariage. Attention, ce n'est pas non plus un pamphlet. Avec un humour pince-sans-rire qui se glisse ici ou là dans les dessins, on rit ou on s'émeut de leurs histoires. Une très agréable lecture, avec un dessin agréable, (même si pour ma part certains dessins très marqués "manga" avec des têtes un peu bizarre m'ont un peu gênée car du coup on ne reconnaît plus les personnages). Sympathique, probablement vite oublié, ce manga se lira fort bien en vacances, ou pour se changer les idées à peu de frais.
c'est bien une édition en langue française), Fumi Yoshinaga part de la dispute entre une mère et sa fille de trente ans, lorsque la première se remarie avec un homme de 28 ans, acteur débutant. Yukiko, la fille, décide alors de déménager.Ce point de départ est l'occasion pour l'auteure d'évoquer les questionnements, les errements de toute une génération vis-à-vis du couple, de la famille. A travers des personnages assez différents, comme cette jeune fille qui, imprégnée des valeurs marxistes de son grand-père et de l'injonction de ne jamais discriminer, finit par entre au couvent, l'auteur nous donne à voir des tranches de vies, toutes simples, de personnages ordinaires. Mais compliqué(e)s aussi.
Yukiko, l'héroïne si l'on peut dire puisqu'elle n'apparaît pas dans tous les chapitres, est une employée banale, pas une rebelle ou une femme d'affaires. Ses amies, sont elles aussi des femmes ordinaires, mais toutes ont leur caractère, et une histoire à la fois banalce et singulière. Banale car sans éclat ou exploits, mais singulière car elle tranche avec celle de l'entourage, avec les conventions parfois. Yoshinaga dénonce implicitement le carcan qui encère encore la société japonaise, les rôles homme-femme, ou encore le mariage. Attention, ce n'est pas non plus un pamphlet. Avec un humour pince-sans-rire qui se glisse ici ou là dans les dessins, on rit ou on s'émeut de leurs histoires. Une très agréable lecture, avec un dessin agréable, (même si pour ma part certains dessins très marqués "manga" avec des têtes un peu bizarre m'ont un peu gênée car du coup on ne reconnaît plus les personnages). Sympathique, probablement vite oublié, ce manga se lira fort bien en vacances, ou pour se changer les idées à peu de frais.