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Le retour de Walt Longmire notre shérif préféré de la Terre de l'univers. Comment ça, j'exagère? Après la lecture des précédents tomes, j'étais conquise par ce personnage bourru, attachant, à l'humour pince-sans-rire et corrosif à souhait. Avec Another man's moccasins, je crois que je l'apprécie encore plus!
Dans cet opus, le quatrième de la série, Walt est de retour à Durant après l'expédition terrifiante à Philadelphie qui a vu sa fille Cady être la victime d'une très violente agression. Celle-ci est d'ailleurs en pleine rééducation sous le regard attentif de son shérif de papa. Mais les affaires reprennent de plus belle dans le comté d'Absaroka, Wyoming, quand deux agriculteurs trouvent sur le bord d'un route le cadavre d'une jeune femme d'origine asiatique. Examinant les lieux, Walt est attaqué par une montagne humaine... à la force surhumaine. Est-ce le meurtrier? Qui est cette jeune femme que Walt, fort de son expérience durant la guerre du Vietnam reconnaît comme originaire de ce pays lointain? Beaucoup de questions pour notre cher Walt qui ne se départit cependant pas de son légendaire humour. Aidé par la Nation Cheyenne, ses adjoints dont la belle Vic (que faire après l'épisode de Philly?), Longmire, dont l'évènement fait ressurgir de douloureux souvenirs de la guerre, va devoir faire preuve de tout ses talents pour trouver la solution de cette épineuse affaire.
Prenez une ville fantôme, une association d'aide aux enfants de couples mixtes (américain/vietnamien), un Indien géant. Ajoutez à ces ingrédients une bonne dose d'humour, une intrigue bien ficelée, une écriture toujours aussi ciselée (même si la multiplication des acronymes m'a, je dois le dire, agacée) et un shérif en pleine introspection, et vous aurez là un excellent roman. Les personnages secondaires apportent toujours autant à l'intrigue, les descriptions des paysages entraînent le lecteur en un ailleurs lointain et fascinant.
Craig Johnson m'a une fois de plus totalement convaincue, emballée pour une lecture trépidente, passionnante et dépaysante.
Un pur bonneur de lecture!
Pour ce qui est du titre, il se réfère à un proverbe indien disant à peu près: il faut avoir marché dans les mocassins d'un homme pour pouvoir le juger.Je le préfère au titre français qui évoque le nom de ces enfants nés de couples mixtes.
Les précédents tomes: