Un homme (Ryan Gosling), mécano de profession pilote par passion et cascadeur pour arrondir ses fins de mois, mène une vie tout ce qui semble de plus normal... Sauf quand il se décide à être chauffeur lors de braquages, faisant alors preuve d'un sang-froid et d'une dextérité au volant incomparables. Se sortant de situations a priori très compliquées. Sa vie bascule quand il rencontre Irène (Carey Mulligan), jeune femme vivant seule avec son petit garçon suite à l'incarcération de son mari. Une romance se développe entre les deux protagonistes, mais est stoppée net par le retour du mari. Retour qui va déclencher une spirale infernale de violence.
Il va m'être très difficile de vous parler de ce film que je n'avais pas vu lors de sa sortie au cinéma. L'image est magnifique, tant par le cadrage que par la lumière, les acteurs impéccables. Il se dégage quelque chose d'indéfinissable. Une tension permanente mais d'intensité variable tout au long du film. Quant à Ryan Gosling, que j'avais pu apprécier (sans plus cependant) dans La faille, est tout simplement époustouflant. Tout en intériorité, il dégage un magnétisme et charisme incroyables, tout en donnant l'impression d'n homme banal, sans histoire. Et pourtant on devine qu'il y a quelque chose de plus dans ce type au physique certes agréable, mais cependant pas hors du commun.
Traversé par des influences très marquées années 80 (la musique de Kavinsky, le blouson de Gosling, le générique en lettres rose fluo...) Drive est par moments presque hypnotique. Il alterne des passages plus intimistes, presque anodins, avec des moments de tension. Une tension qui va crescendo, jusqu'à une succession de scènes d'une violence sans fioritures mais à l'effet certain. Une violence qui jailli, qui explose, par à-coups. Médusant le spectateur.
La scène du masque résume à merveille toute l'ambiguité du personnage, la frontière infime qui sépare réalité et fiction dans la ville qui incarne le cinéma, elle est glaçante et magnifique.
Sur un scénario de l'épaisser d'une feuille de papier à cigarette, Drive m'a fait, vous l'aurez compris, un "effet boeuf". Je suis bien restée pendant 20 minutes avec des images du film défilant dans mon esprit.
L'avis de Dasola,
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