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Grâce à Pickwick, que je remercie une nouvelle fois, j'ai eu l'occasion de découvrir Jean Rhys. Fille d'un père anglais et http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/grandes110/8/3/9/9782070339938.gifd'une mère Béké, Jean Rhys, de son vrai nom Ella Gwendolen Rees Williams naît aux Antilles en 1890. Elle sera une voix à part dans le monde littéraire des années 20: femme et originaire des colonies dans ce monde d'hommes nés pour la plupart en Grande Bretagne. Dans les différentes bio que j'ai pu trouver sur internet, j'ai lu sa vie difficile. Et j'ai lu, dans ses deux nouvelles A septembre Petronella et Qu'ils appellent ça le jazz, l'écho de cette vie.

Les deux héroïnes, Petronella et Selina, sont face à des situations difficiles, et semblent à la dérive. Petronella ne sait aimer, et s'ennuie dans une maison de campagne avec des "amis" qui sont loin d'en être. Selina de son côté vient des îles, fille métisse, et après s'être fait voler ses économies, tombe sous la coupe d'un personnage mystérieux, sombre dans l'alcool et finit en prison. Dans l'histoire de chacune, une personne ou un évènement va provoquer un déclic. Pourtant, la chute nous laisse avec deux femmes dans l'attente. Attente d'un homme, attente d'un destin?

Une écriture ciselée, faites d'éllipses, qui semble être la marque de fabrique de Rhys. Et si j'ai beaucoup apprécié ces nouvelles, j'ai la désagréable impression d'être passée à côté de certaines choses dans cette lecture. Je n'ai pas compris pourquoi Selina était tant bouleversée par la musique entendue en prison. Malgré ce bémol, l'écriture de Rhys m'a beaucoup plu, et je projette de lire le recueil dont sont extraites ces deux nouvelles: Les tigres sont plus beaux à voir.

Tag(s) : #Ma bibliothèque
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