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Je n'aurais pas attendu aussi longtemps qu'entre le premier et le deuxième tome! Cette fois, j'ai carrément lu deux tomes d'affilée, présents tous deux à la bibli. Attention ça va divulgâcher... ;)
Dans ce troisième tome, ouverture sur le concours de Miss Yopougon. Bintou et Adjoua n'ont que cela en tête, alors qu'Aya doit gérer l'arrivée de la maîtresse de son père et son demi-frère et sa demi-soeur.
Un nouveau personnage fait son apparition: Innocent, coiffeur de ces dames à la silhouette de Michael Jackson et qui va avoir un rôle très important, puisque c'est lui l'amoureux secret d'Albert. Adjoua va se lancer dans l'ouverture d'un maquis pour subvenir à ses besoins, le séducteur Mamadou, père de son fils, n'est vraiment pas à la hauteur.
Dans le quatrième tome, où pour la première fois ce n'est pas Aya en couverture, Innocent tient une place importante. Alors qu'Albert n'a pas voulu le suivre en France, Innocent découvre que le grand pays du nord n'est vraiment pas facile pour les immigrés. Aya de son côté rentre à la faculté et doit faire face à un professeur qui monnaie des bonnes notes contre des "faveurs" sexuelles.
Il se passe bien d'autres choses et toutes les péripéties vécues par les personnages de cette bande dessinée haute en couleurs donnent à voir des traits particuliers de la société ivoirienne des années 70. La place des femmes, les liens entre villages et la grande ville, l'homosexualité etc. On retrouve toujours l'humour, la gouaille propre à cette série, la tendresse aussi pour tous ces personnages, même les plus vils ou ridicules. Et en fin d'album, le lexique, les recettes comme d'habitude. Bientôt les deux derniers tomes...