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Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...
Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.
Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...
Ce film de Neil Burger est un agréable divertissement. Sorti seulement deux mois après Le prestige, avec Hugh Jackman (Wolverine pour les intimes) et Christian Bale notamment, autre production évoquant des magiciens ou prestidigitateurs, L'illusionniste ne traite pas vraiment de la même façon de cet art. Même si il est aussi question d'amour.
Edward Norton, qui m'avait impressionnée dans Americain history X, incarne ici un personnage enigmatique et mystérieux, comme tout bon magicien me direz-vous. De leur côté, Rufus Sewell incarne bien le prince arrogant et avide de contrôle et Paul Giamatti le policier honnête. Jessica Biel, devenue célébre dans cette délicieuse série Sept à la maison (l'un des pires productions bien pensantes de ces dernières années il me semble) tient son rôle mais sans plus.
Le scénario se termine par une chute qui m'a surprise, mais n'est pas non plus des plus retors.
En somme, un film qui se laisse regarder. Dans le style magiciens, j'ai nettement préféré Le prestige.

Tag(s) : #Petit & grand écran
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