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Cette lecture fut entreprise avec Maggie.

Comment vous parler de cette semi-lecture (puisque je n'ai encore lu que la moitié du roman, quand bien même je l'ai commencé il y a une semaine)? J'aime beaucoup Hugo poète, mais au moment où j'écris ce billet, avec plus de 300 pages d'Hugo romancier lues, je suis loin d'être emballée.

http://www.decitre.fr/gi/76/9782070371976FS.gifLa lecture a commencé très laborieusement, avec une sorte de préface intitulée L'archipel de la mer, où les îles anglo-normandes nous sont décrites, mi-leçon d'histoire, mi-leçon de géographie/géologie... Il y a même une partie sur... l'herbe! J'ai tenu une trentaine de pages, puis j'ai abandonné la lecture, agaçée, et surtout pas le moins du monde intéressée. J'ai donc laissé dormir le livre quelques jours, avant de le reprendre pour passer le temps lors du voyage à St Petersbourg.

Malheureusement, après plus de 300 pages lues, je ne suis toujours que moyennement intéressée par l'histoire de Gilliat, cet homme arrivé enfant sur l'île avec sa mère, probablement de France, après la révolution; vivant seul, victime des préjugés arriérés, pêcheur intrépide. Qui un jour est indirectement interpellé par Deruchette, une jeune fille de bonne famille. D'abord troublé, il sera ensuite obsédé par cette femme, pour finir par se lancer dans une équipée insensée pour gagner le droit de l'épouser. Ce n'est qu'aux alentours de la page 300 que Gilliat entreprend cette fameuse équipée. Et pendant 300 pages, Hugo digresse à loisir sur divers sujets, plombant ainsi le rythme du récit, se perdant dans des anecdotes qui ne méritaient pas autant de pages. C'est, je crois, le plus gros défaut de ce roman. Hugo est bavard. Son style est lourd et sent même parfois franchement la poussière. Eclairé par moments par l'ironie féroce de l'auteur, le texte est d'une lecture laborieuse, les personnages pas vraiment attachants.

On sent toujours sous-jacente la critique (à laquelle j'adhère d'ailleurs, c'est là l'ironie de cette expérience) de la religion, la bourgeoisie, les superstitions, mais aussi des régimes monarchiques, et j'en passe. Mais là où certains auteurs sont capables de plus de subtilité, Hugo arrive avec ses gros sabots et son intrigue traîne en longueur.

Je pense finir cette lecture, je ferai alors un ajout à cette chronique, histoire de donner  mon avis définitif!

Ma coéquipière n'a pas encore publié son billet, mais n'hésitez pas à visiter son blog il devrait paraître sous peu!

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Tag(s) : #Ma bibliothèque
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