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Apparemment, ce fut le phénomène de l'année 2012 au Québec. Pour ma part, c'est en écoutant France Inter que je l'ai découverte.
« Moi, Lisa LeBlanc, je joue du folk trash. Je suis une Acadienne qui roule ses « r », qui aime se moquer d'elle-même, qui écrit des textes sans trop de froufrous et qui est tannée de chanter des chansons de fi-filles ! »
Lisa LeBlanc ne mâche pas ces mots et avec son banjo nous régale de chansons entrainantes, des chansons avec du caractère. Elle n'est pas comme Céline Dion: on entend toute de suite son accent Québécois, ses "r" malicieusement roulés. Elle parle le "chiac". C'est-à-dire un mélange de (vieux) français et d'anglais, parlé surtout dans le sud du Nouveau Brunswick, sa province d'origine. Pas toujours évident à comprendre, il me faudra écouter attentivement parfois, pour comprendre ce qu'elle dit.
Lisa LeBlanc dégage une énergie folle, qu'elle transmet à l'écoute. Il y a autant de furie que de mélancolie. On finit cet album avec la pêche et le sourire aux lèvres. Et puis, je ne pouvais qu'aimer une chanteuse qui titre un de ses morceaux "Chanson d'une rouspéteuse"!
Retrouvez Québec en novembre chez Karine.
