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Dans le cadre du challenge de Caro[line] et Karine:), je me suis lancée à l'assaut d'Un soupçon légitime, de Stefan Zweig. J'avais envie d'une nouvelle, et celle-ci était la seule présente sur les étagères de la bibliothèque lors de mon passage.

http://www.incoldblog.fr/my_dotclear/my_public/Archives/2010/2010-02/.2010-02-02_m.jpgLes Limpley sont les nouveaux voisins de la narratrice, Betsy, une femme d'un certain âge qui vit avec son mari dans un coin très tranquille de la campagne anglaise. Les Limpley forment un couple très complémentaire. Elle est réservée et parle très peu, alors que lui est expensif, enthousiaste à l'excès: "Ses yeux embués rayonnaient toujours de satisfaction, à propos de tout et de tout le monde. Ce qui lui appartenait, ce qui lui arrivait était splendide, était wonderful ; son épouse était la meilleure épouse du monde, ses roses les plus belles roses, sa pipe la meilleure pipe avec le meilleur tabac". Il est proprement fatiguant, ce qui fait dire à Betsy: "Jamais avant de faire la connaissance de Limpley les personnes âgées que nous sommes ne s’étaient doutées que des qualités aussi estimables que la bonhomie, la cordialité, la franchise et la chaleur des sentiments pouvaient vous pousser au désespoir."

Un jour, les Limpley adoptent un chien. Dont le mari devient absolument gaga, esclave des quatre volontés de celui qui devint rapidement un tyran. Mais l'arrivée d'un bébé va totalement bouleverser les relations au sein du foyer Limpley, et mener à un tragique évènement.

La nouvelle est une fois de plus un témoignage des qualités de plume de Zweig, et de sa capacité à décrypter les relations humaines, à brosser en quelques lignes un portrait, une atmosphère. Ce qui peut gêner cependant, c'est la façon dont le chien se voit appliquer les sentiments, les reflexions d'un être humain par Betsy. Cet anthropomorphisme est assez gênant. Mais peut-être faut-il y voir autre chose? Une métaphore sur la façon d'élever un enfant? Je ne sais pas trop. Car si il n'y a aucune arrière pensée, aucune métaphore, je ne vois pas bien l'intérêt de cette nouvelle.

Cependant, une fois de plus, je me suis laissée emporter par la plume et le rythme de Zweig. Une lecture agréable, très rapide (80 pages seulement), mais qui ne restera pas dans les annales.

 

L'avis de Thaïs enthousiaste, et celui d'InColdBlog beaucoup plus mitigé.

http://5emedecouverture.files.wordpress.com/2010/01/challenge_ich-liebe-zweig.jpg?w=300&h=200

Pour retrouver les infos sur le challenge Ich Liebe Zweig, c'est ici et ici.

 

 

 

 

 

 

http://img.over-blog.com/300x116/2/99/28/34/divers/defi_classique.jpg

Tag(s) : #Ma bibliothèque
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