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Ici radio România, les Français parlent aux Français !

 

Levés 4h10. Dur dur quand on vient de passer une semaine assez riche en émotions… et beaucoup moins en sommeil. Autant dire que les deux vols ont été l’occasion de sérieusement discuter avec Morphée.

Arrivée à Otopeni sans souci ni retard, un air d’aéroport de campagne depuis l’avion, mais au final, très moderne. Personnel de douane habituel, c’est-à-dire qui n’aurait pas dépareillé dans des films type L’aveu. Mais je ne m’appelle pas Simone, et nous récupérons la voiture (une ford fusion – pas franchement génial, mais elle roule, et les valises rentrent dans le coffre !) et filons vers le delta du Danube.

Deux heures de route hypnotique, qu’un cinéaste de road movies aimant les étendues d’allure quasi désertiques n’aurait pas renié. Des champs moissonnés, arides, à perte de vue, presque pas de ville ou de villages. De grands silos d’allure franchement soviétique cassent la perspective. Nous décidons de faire un détour par Histria, une citée fondée par des Grecs en 700 et des charrettes avant JC. Les paysages changent à peine en arrivant sur Constanta (désolée je n’ai pas la cédille à mettre sous le « t » et qui vous indique la prononciation : constantsa). Les routes, nationales puis secondaires, se font de plus en plus  médiocres mais restent largement praticables (et dire qu’alors nous ricanions de leur état).

Nous arrivons sur site. Un musée délabré, véritable étuve sous le soleil de 17h30, propose des trouvailles : pots, vases et autres figurines en terre cuite, vases grecs, romains etc… Des frontons, des stèles…pour la plupart en grec ancien, mais aussi en turc ! Les ruines en elles-mêmes n’ont rien d’exceptionnel, même si elles témoignent d’une ville de bonne taille, d’autant que rien ne permet de comprendre, pour le novice, ce que l’on voit. Sauf pour la basilique, reconnaissable à sa forme au sol mais aussi aux restes des voutes de l’abscide. Les hirondelles volent en tous sens et font la chasse à de gros moustiques. Nous nous retrouvons au détour d’un chemin pied à queue avec une petite vipère…sans dommage pour quiconque.

Nous repartons après une heure bien agréable au bord du lac Sinoie, la brise nous ayant rafraichi. Le GPS, choisissant le chemin le plus court, nous emmène sur une route le long du rivage… mais la nuit tombant plus tôt ici, pour tout exotisme et attraction locale, nous n’avons vu… que des nids de poules – que dis-je ! – des nids d’autruches !! près d’une heure 30 pour faire à peine 55km. Fatiguant. Et usant. Surtout la nuit. Car il faut aussi zigzaguer entre les chiens errants, les piétons (certains – rares, je vous rassure – ivres et ne marchant franchement pas droit),  les charrettes, dont certaines trèèès chargées. Autant dire qu’en effet, conduire sur les routes roumaines est une expérience à part entière.

Nous étions donc très heureux, après avoir demandé plusieurs fois notre chemin (car bien sûr le GPS, même roumain, ne connait pas la rue sur laquelle se situe notre pension/camping), La Tavi, mais plus encore le petit supermarché du coin. Evidemment quand on ne parle pas roumain, il est parfois difficile de savoir ce que l’on a devant les yeux ou comment cela se prépare. Mais les photos sont suffisamment parlantes.

Me voici donc sur mon lit, passablement fatiguée, avec en tout en pour tout trois (pas pu en manger plus) cuillères de soupe chimique ultra salée, du jambon local et un yaourt dans le coucou.

Il est donc temps de vous souhaiter bonne nuit. Demain, le delta, les nénuphars et les oiseaux nous attendent !

Radio România, fin d’émission !

Désolée, pas de photos, pas moyen de les charger...

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Cliquer ici pour l'Episode #2

Tag(s) : #Y'a d'la joie, #Visites et balades
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