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Loin de moi l'idée de plagier Zola. De toute façon, la barbe ça ne me va pas, je laisse ça aux grands sages...Mais quand même, quand je vois certaines choses, je ne peux m'empêcher de, comment dire?, m'agacer. Doux euphémisme dirait mon homme...
Alors, qu'est-ce qui me fait bondir? On va commencer par le "moins pire" (et encore!), j'ai nommé le Burkini. Non, pas le Burkina!!! Le Burkini! Vous ne savez pas quelle est cette chose? Un indice: grand drap avec grillage accouplé à un euh.. maillot? Bon, je vous le donne: le burkini n'est rien d'autre que la tristement célèbre burka tant aimée des talibans, version plage! Cela a été créé par une Australienne. Cela permet de se baigner tout en restant "pudique" c'est-à-dire couverte des cheveux aux chevilles, oreilles comprises, sans être embesquée dans les volants de la burka traditionnelle! En voilà une avancée pour la femme soumise!
Dans la même série, en Indonésie, on assiste au développement de la loi islamique appliquée à Banda Aceh. Oui, là même où le tsunami avait frappé il y a deux ans. Depuis, une police religieuse sévit. Dans l'intéressante émission L'Effet papillon sur canal, on nous montre comment des agents de cette police vont sur les plages et haranguent les gens qui s'y promènent: "si vous n'êtes pas mariés, vous ne devez pas restez là. Votre attitude subversive va attirer les foudres d'Allah sur nous! Souvenez vous du tsunami! Pensez au salut des autres..." Une femme de la brigade dit à un couple "vous êtes mariés? réponse: Non. La femme: ca se voit, vous avez un comportement trop tendre" (!!!!!!!) Et ainsi de suite. Par la suite, on nous fait visiter l'école pour les ... bourreaux. On y apprend comment il faut donner les coups de batons (on assiste d'ailleurs à une bastonnade de deux jeunes gens, le juge vien d'ailleurs vérifier que le public est bien installé pour bien profiter du spectacle), et le juge nous dit en riant, que pour les amputations, il faut encore l'aval du gouvernement local, mais qu'il ne désespère pas d'avoir bientôt toute liberté pour l'application de cette peine.
Enfin, rendons nous au Portugal où une campagne référendaire vient d'être lancée. Elle concerne la dépénalisation de l'IVG. OUi mesdames, au Portugal avorté si votre santé n'est pas en danger, où si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste est puni de 3 ans de prison! C'est pas beau ça? Et le pire, est que les sondages ne sont pas du tout en faveur de la dépénalisation! Cette campagne fut l'occasion dans une émission de France 3 de nous signaler la situation de l'IVG dans les autres pays européens. Et c'est ainsi que nous voyons un comité de discussion sur l'avortement exclusivement composé par des... hommes (parce que bon, c'est quand même une question trop importante pour la laisser aux mains de femelles!!!) de la Ligue des Familles POlonaises (ultra-catho, racistes etc, mais très populaires) expliquer que dans aucun cas la femme ne peut avorter. Même pas si sa vie est en danger, car pourquoi devrait-on choisir de sauver sa vie à ELLE plutot qu'au bébé!!! Elle se fait violer (elle l'a bien cherché de toute façon) et en plus elle voudrait TUER un bébé? Non, mais ces femmes, franchement!
Cette photo montre une manifestation au Portugal le 29 janvier dernier où l'on parlait d'assassinats, de génocide, etc...
Ce billet est dédié à Lilly, qui saura pourquoi!