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Deux grosses déceptions cette semaine. Un livre et un film. Ca fait beaucoup pour une seule semaine.
Le livre d'abord. Loyola's blues, d'Erik Orsenna. L'histoire semblait intéressante: un jeune garon ambitieux collecte les informations sensibles (les petits trafics, et les gros) durant la seconde guerre mondiale, et s'en sert plus tard pour entrer dans la bonne société et se rapprocher du pouvoir. A première vue, c'est une intrigue qui se tient. Petit livre quiplus est, ça me change des pavés habituels. Un bon moment en perspective donc. 
Que nenni, point du tout! Ce livre m'est tombé des mains..! J'ai mis des jours à lire les premiers chapitres. Un style alambiqué, des métaphores et descriptions oniriques dont on ne sait quoi penser, une absence quasi totale de noms donnés aux personnages secondaires. Pour ainsi dire presque pas de description de lieu. On finit en général par deviner que le personnage principal s'est déplacé... Bref, si ce livre a un intérêt, celui_ci m'est complètement passé au-dessus. Me suis arrêtée à la page 55/160.
Deuxième déception, Le Pressentiment. Le film de Daroussin ne m'a pas emballé du tout. Un homme, Charles, issu d'une famille bourgeoise, avocat, décide d'écrire, et part habiter dans un quartier populaire de Paris, au grand dam de ses proches. Essayant de vivre "comme les autres", il se trouve néanmoins embringué dans un histoire de couple, et finit par en héberger la fille. Diverses péripéties suivent, l'adolescente est récupérée par sa mère 
et Charles continue sa vie. Le seul inté^ret de ce film est la galerie de personnages qui sont typiques: les bourgeois attérés de voir leur frère vivre dans ce "taudis", le voisins, un peu voyeurs, un peu profiteurs.