Julien Foucault est majordome dans une très grande banque française. De ces banques situées dans des immeubles nobles, aux dorures étincelantes et au parquet plus que centenaire. Un jour, il découvre qu'il
peut entendre, depuis les cuisines, les conversations très "confidentielles" des grands patrons, et en profite pour gagner de l'argent en bourse.
Sur ce point de départ, Munz et Bitton réalisent un film fort sympathique, où l'humour tient essentiellement à des dialogues ciselés, grinçants et décapants. Critique acérée du monde de la banque d'affaire, du délit d'initié et des petites combines, le film embarque tranquillement son spectateur dans les aventures de Julien, majordome donc, très vieux jeu, et fort bien campé par Gérard Lanvin, et de son pote Etienne cuisinier magicien de son état et pas franchement finaud, interprété par l'excellent Darroussin. Loin de n'évoquer que les banquiers cupides, le film soulève aussi la question du "bousicotage" et de ses conséquences chez les "petites gens", l'envie de gagner plus, la nécessité vitale de le faire pour certains, les comptes sagement rembourrés et cachés en Suisse et j'en passe.
Ne vous fiez pas aux critiques plutôt fraîches des "experts" et autres professionnels, vous passerez un moment sympathique et agréable, plein d'humour. C'est sur le conseil de Patricia Parry que je suis allée voir ce film, et je l'en remercie!
La bande annonce dévoilant trop de choses à mon goût, voici juste un amuse-gueule...
peut entendre, depuis les cuisines, les conversations très "confidentielles" des grands patrons, et en profite pour gagner de l'argent en bourse.Sur ce point de départ, Munz et Bitton réalisent un film fort sympathique, où l'humour tient essentiellement à des dialogues ciselés, grinçants et décapants. Critique acérée du monde de la banque d'affaire, du délit d'initié et des petites combines, le film embarque tranquillement son spectateur dans les aventures de Julien, majordome donc, très vieux jeu, et fort bien campé par Gérard Lanvin, et de son pote Etienne cuisinier magicien de son état et pas franchement finaud, interprété par l'excellent Darroussin. Loin de n'évoquer que les banquiers cupides, le film soulève aussi la question du "bousicotage" et de ses conséquences chez les "petites gens", l'envie de gagner plus, la nécessité vitale de le faire pour certains, les comptes sagement rembourrés et cachés en Suisse et j'en passe.
Ne vous fiez pas aux critiques plutôt fraîches des "experts" et autres professionnels, vous passerez un moment sympathique et agréable, plein d'humour. C'est sur le conseil de Patricia Parry que je suis allée voir ce film, et je l'en remercie!
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