Je crois que le rose s'impose puisque cet article est consacré à un film que je suis allée voir récemment. Il s'agit de Marie-Antoinette, de Sofia Coppola. <p> Je vous avouerai qu'au premier abord et au vu de l'affiche plutôt "flashy" ça ne m'emballait pas du tout. C'est ma cousine Sophie (bisous Soso) qui m'a proposé d'y aller et j'ai dit "pourquoi pas?" J'ai vraiment bien fait! J'en savais un petit peu sur Marie-Antoinette de par mes études. Donc je n'ai pas été surprise par la vision de la dernière reine de monarchie absolue en France véhiculée par le film. Une jeune fille certes fille d'empereur mais peu/pas habituée à l'étiquette ultra-rigide de Versailles érigée par Louis XIV. Je ne pense pas, et ça n'est d'ailleurs pas l'impression que m'a laissé ce film, que le but était de montrer une femme uniquement victime de la révolution et d'un contexte particulier. Coppola nous a montré la vie, difficile parfois, légère et terriblement futile à d'autres moments, d'une adolescente devenue reine de France alors que manifestement elle n'en avait ni les épaules (si vous me passez l'expression) ni l'envie, de même que son mari, Louis XVI, homme presque maladivement timide. <p> J'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Je l'ai trouvé plein de délicatesse, de pudeur et très franc. Je m'attendais à quelque chose d'un peu caricatural venant d'Amérique, mais contrairement à des navets tels que Le masque de Fer avec Léonardo DI Caprio ou D'Artagnan, Coppola se fonde sur un ouvrage très complet (Marie-Antoinette , d'Antonia Fraser) ce qui lui évite les grossières erreurs de ce genre de productions.