Voilà un film que l'on doit prendre le soin de "digérer" après l'avoir vu. C'est du moins la réflexion que nous nous sommes fait en sortant de la salle de cinéma.
Christopher est un jeune homme brillant qui décide, après la remise de diplome de son université, de tout quitter pour partir vivre dans la nature. Alors même qu'il était accepté à Harvard. Il ne donnera plus aucunes nouvelles à sa famille et ses amis.
Nous suivons son périple tout au long de ce film de près de 2h30. Et pourtant, il n'est lassant, ce périple. Il y a certes de magnifiques paysages, mais ils sont loin d'être le centre de ce voyage initiatique que nous livre Sean Penn.
Le point de départ du film est la découverte par Chris en plein Yukon d'un bus abandonné. A partir de ce moment, ce bus est le repère géographique et temporel du film. Il ya un avant, et un après. Et ce sont ces périodes que Penn entrelace avec réussite, pour nous faire découvrir le cheminement géographique et spirituel de son personnage. Dont on découvrira l'histoire personnelle au fil d'anecdotes expliquant petit à petit les vraies raisons de son départ.
Un jeune homme idéaliste, il brûle ces derniers dollars et se présente désormais sous le nom d'Alexander Supertramp - habile jeu de mot sur le nom du fameux groupe de musique et aussi sur "tramp" (vagabond en français) - mais également partiellement aveuglé sur les motivations profondes de son départ et de cette quête. Il rencontrera des personnages insolites, ou banals, mais qui chacun vont nous parler du rêve américain, de la réalité de ce pays en 1991-92, de l'absurdité du matérialisme et de la précarité voulue et assumée de ceux qui le refuse. Et chacun d'eux fera évoluer Chris, lui apportera une partie de la réponse qu'il cherche.
Sa vie dans le bus est faite d'espoirs, de petits plaisirs et de désillusions. Et d'une révélation. Tout cela au milieu de livres tels qeu Docteur Jivago ou de nouvelles de Tolstoï. C'est aussi l'occasion pour Penn de nous mettre face au désir vif de beaucoup d'entre nous de retourner à la nature (sans forcément s'y perdre), ce besoin de solitude, et de communion avec l'environnement, et ses conséquences.
En résumé, voilà un beau film sur l'âme humaine, sur nos sociétés occidentales, sur la nécessité de l'ouverture aux autres pour apprendre mais surtout pour aimer et partager.
Je n'en dirai pas plus sur ce qui se révèle être une histoire vraie.
Christopher est un jeune homme brillant qui décide, après la remise de diplome de son université, de tout quitter pour partir vivre dans la nature. Alors même qu'il était accepté à Harvard. Il ne donnera plus aucunes nouvelles à sa famille et ses amis.
Nous suivons son périple tout au long de ce film de près de 2h30. Et pourtant, il n'est lassant, ce périple. Il y a certes de magnifiques paysages, mais ils sont loin d'être le centre de ce voyage initiatique que nous livre Sean Penn. Le point de départ du film est la découverte par Chris en plein Yukon d'un bus abandonné. A partir de ce moment, ce bus est le repère géographique et temporel du film. Il ya un avant, et un après. Et ce sont ces périodes que Penn entrelace avec réussite, pour nous faire découvrir le cheminement géographique et spirituel de son personnage. Dont on découvrira l'histoire personnelle au fil d'anecdotes expliquant petit à petit les vraies raisons de son départ.
Un jeune homme idéaliste, il brûle ces derniers dollars et se présente désormais sous le nom d'Alexander Supertramp - habile jeu de mot sur le nom du fameux groupe de musique et aussi sur "tramp" (vagabond en français) - mais également partiellement aveuglé sur les motivations profondes de son départ et de cette quête. Il rencontrera des personnages insolites, ou banals, mais qui chacun vont nous parler du rêve américain, de la réalité de ce pays en 1991-92, de l'absurdité du matérialisme et de la précarité voulue et assumée de ceux qui le refuse. Et chacun d'eux fera évoluer Chris, lui apportera une partie de la réponse qu'il cherche.
Sa vie dans le bus est faite d'espoirs, de petits plaisirs et de désillusions. Et d'une révélation. Tout cela au milieu de livres tels qeu Docteur Jivago ou de nouvelles de Tolstoï. C'est aussi l'occasion pour Penn de nous mettre face au désir vif de beaucoup d'entre nous de retourner à la nature (sans forcément s'y perdre), ce besoin de solitude, et de communion avec l'environnement, et ses conséquences.
En résumé, voilà un beau film sur l'âme humaine, sur nos sociétés occidentales, sur la nécessité de l'ouverture aux autres pour apprendre mais surtout pour aimer et partager.
Je n'en dirai pas plus sur ce qui se révèle être une histoire vraie.
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