/image%2F1577649%2F20151104%2Fob_4367d9_img-8932b.jpg)
/image%2F1577649%2F20250407%2Fob_55c2f4_369256a55f78f8e677baf65417486043.jpg)
Votre boss vous harcèle ? Vos collègues vous épuisent ? Vous ne voulez plus retourner au bureau ? Vous n’imaginez pas ce que traversent Yoshikawa et ses collègues ! Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle... qui recommence chaque lundi ! Certains collègues de Yoshikawa s'en sont aperçu et ont leur hypothèse : c'est dû au bracelet magique du patron. Mais comment faire en sorte que ce dernier s'en débarrasse? Il va falloir convaincre chaque niveau de hiérarchie, les uns après les autres !
Voilà une comédie sans grande prétention à première vue, mais qui offre au final bien plus de profondeur que ce que l'on pourrait croire. Sous l'humour généré par la répétition de cette semaine littéralement interminable, avec une première moitié de film où l'on rit beaucoup, se dessine une critique de la société du travail japonaise : échéances impossibles à tenir, horaires démentiels, travail le week-end, hiérarchie indépassable... Ainsi Comme un lundi questionne par petites touches tous ces travers poussés à l'extrême qui génèrent un tel mal-être au travail au pays du soleil levant, dont en premier lieu la notion de répétitivité et d’aliénation dans le quotidien professionnel.
J'ai beaucoup aimé ce film, qui allie légèreté et gravité, qui amène à réfléchir sur les apparences, chercher derrière ce qui se cache (le patron n'est peut-être pas seulement un beauf un brin tyran) et remettre l'humain, l'empathie et la solidarité au coeur des relations de travail.
C'est bien joué, bien rythmé, plein d'humour et de sensibilité, c'est à voir.