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Le premier dans le lot est le roman lauréat du prix Goncourt, Houris, de Kamel Daoud, dont j'attendais beaucoup. Je l'ai commencé dans le train qui nous emmenait dans le Var pour les vacances de noël, et j'ai si trouvé le fond très intéressant, la lecture m'en a été rendu pénible par le style de l'auteur auquel je n'adhère pas. Je n'ai pas aimé ces aller-retours, où l'on découvre petit à petit (mais alors vraiment petit à petit, détail minuscule, par détail minuscule) certains évènements, dont la nuit où la narratrice vit sa famille massacrée et elle-même réchapper de très peu à la mort, mais en gardant à tout jamais le stigmate bien visible sur son cou. Pourtant, il y a énormément de passages passionnants, édifiants, qui nous décrivent l'Algérie d'alors et d'aujourd'hui. L'interdiction (inscrite dans la Loi) de parler de la guerre civile qui fit tant de morts pendant les années 1990. Mais, vraiment, le style ne m'a pas convenu. J'ai lu dans le train une bonne partie du livre (5h30 de trajet, ça aide), mais arrivée à destination, je n'ai pas rouvert ma liseuse...

Deuxième abandon, un roman dont j'espérais sinon beaucoup, du moins une bonne lecture, enrichissante. Notre médiathécaire nous avait prévenues que le style était particulier. Et de fait, je ne suis pas allée au-delà des 30 premières pages de Le printemps reviendra de Nour Malowé. Le roman se déroule à Kaboul alors que les Talibans se rapprochent de plus en plus de la capitale Afghane, en plein été 2021. Marwa est chirurgienne, sa fille et ses fils sont adolescents ou jeunes adultes. Quelle décision prendre? Partir, rester? Je ne le saurai pas car le style artificiel de Nour Malowé m'a agacée très rapidement. Recherché diront certains. Je n'ai pas compris certains tics d'écriture, l'utilisation d'un vocabulaire ou de formules qui pourraient j'imagine passer pour quelque chose de poétique, mais qui m'a donc irritée.

Enfin, un recueil de nouvelles dont le titre me faisait très envie (car comme Miss O. j'adore lire ET manger) : Je mange bien ne t'en fais pasLa première nouvelle, intitulée Le Jardin de Dieu met en scène une jeune femme qui ne peut pardonner à son père d'avoir annoncé le cancer de sa mère autour d'un repas de fête. Dans la deuxième nouvelle, Les Raisons, une jeune femme prépare pour son mari âgé un minestrone qu'elle apporte à son chevet à l'hôpital. 

Tag(s) : #Ma bibliothèque
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