Eric Liddell et Harold Abrahams, champions olympiques lors des jeux de Paris en 1924 sont les héros de ce film de Hugh Hudson à la célébrissime musique de Vangelis.
Pourquoi ce film? Probablement parce que pour ces champions olympiques la religion fut un obstacle ou du moins "posa problème" dans leur quête de victoire suprême. Eric Liddell, fervent protestant, qui mourut missionnaire en Chine à la fin de la seconde guerre mondiale, refusait absolument de courir le dimanche. Cela entraîna son forfait sur une finale olympique! Abrahams lui, comme beaucoup de Juifs, était victime de l'antisémitisme ambiant.
Mon billet sera court, car je n'ai vraiment rien trouvé de transcendant à ce film très académique, dans lequel aucun des personnages ne m'a vraiment captivée. On suit donc en parallèle les deux athlètes, leur furieuse détermination à être le premier à franchir la ligne d'arrivée, les déceptions, les entraînements. Liddell est agaçant avec ses discours sur la religion à n'en pas finir. Les personnages secondaires ont l'épaisseur du papier à cigarette, ce qui n'arrange rien.
On retrouve le grain de l'image particulier, je trouve, aux films d'époques britanniques des années 80/9, comme ceux de James Ivory (Howard's end, The remains of the day), ainsi qu'une très belle et minutieuse reconstitution. Cela ne suffit pas cependant pour me passionner. Quant à la très célèbre musique thème du film du Grec Vangelis, qui reçut l'oscar, on ne l'entend qu'au tout début, et en générique... je m'attendais à autre chose là aussi, une musique plus présente, qui porterait le film. Ce fut donc une déception.