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L’amour ne se vole pas. L’amour ne s’achète pas. L’amour se mérite. Lorsque Qinaya, une orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française, c’est la vie de tous qui est chamboulée. Mais pour Gabriel, ce sera encore plus compliqué : il lui faudra apprendre à devenir grand-père, lui qui n’a jamais pris le temps d’être père. Des premiers contacts un rien distants aux moments partagés, Gabriel et Qinaya vont peu à peu nouer des liens que même le vieux bourru était loin d’imaginer.
Deux tomes (pour ce premier cycle//attention divulgâchage dans ce billet) où nous suivons donc Gabriel, bourru, ronchonnant, qui ne comprend pas ni pourquoi son fils n'a pas voulu reprendre sa boucherie, ni cette idée farfelue d'aller cherche une enfant à l'autre bout de la planète, à leurs âges (le fils n'est pas loin des 50 ans.)
L'adoption est une bande dessinée douce sur l'apprivoisement entre deux êtres: ce grand-père qui n'aime rien tant que ces moments passés avec ses potes les Gégés, leurs repas au Sénégal, et cette petite fille Qinaya, qui bien sûr à son arrivée ne parle pas un mot de français. De récalcitrant, il deviendra bien sûr totalement gaga de cette petite. Alors évidemment, quand la police débarque c'est le drame : l'adoption Qinaya n'est pas légale. Dans le second tome, Gabriel part quelques temps (une ou deux années?) pour tenter de retrouver Qinaya et lui donner son vélo. Qu'espère-t-il de ces retrouvailles ? Lui-même ne le sait pas vraiment.
Dans cette belle bande dessinée, les auteurs abordent les questions de relations entre les générations, la transmission de l'amour, d'une histoire familiale, les rencontres inattendues, le bonheur et les déceptions. Beaucoup d'émotions, un beau dessin, de l'humour et une réflexion pertinente sur nos relations familiales, les liens du sang et du coeur.
Il existe un deuxième cycle. J'attends que la médiathèque se procure le deuxième tome de ce cycle pour tout lire d'une traite.