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Qui ne connaît pas la fameuse vague du peintre japonais Hokusai? Je crois que vraiment, c'est une des peintures les plus célèbres, et même sans être féru de peinture, d'art japonais, elle a tellement été reprise sous toutes sortes de formes, que nous sommes beaucoup à la connaître.

Ici, nous découvrons donc l'auteur de cette fameuse vague, Hokusai, sur deux époques: sa jeunesse, et sur la fin de sa vie. Il est étonnant de voir comment les critiques sont parfois à l'opposé, les uns critiquant un film hagiographique, d'autres estimant que cet écueil est évité... Mais pour beaucoup de critiques (de ceux que l'on classe parmi les élitistes, Télérama, les Cahiers du cinéma ou encore Première), ce film ne vaut pas plus de 2 étoiles.

Pour ma part, j'y suis allée sans attentes ni a priori, et je dois dire que j'ai aimé. Même si je comprends la critique sur le côté très académique du film. Pour ma part, j'ai découvert un artiste très sûr de lui étant jeune, persuadé de son talent, et heureusement bousculé (rudoyé même) par un maître très reconnu, et peu apprécié du pouvoir, possédant un atelier. Je ne sais pas si, comme l'affirme le film, Hokusai a eu un "flash" ou un éclair de génie en voyant le mont Fuji après une période de déprime aiguë, mais c'est en tout cas ce qui nous est présenté.

Par la suite, dans son grand âge, maître incontesté, il reste un personnage hors du cadre, tout entier dévoué à son art. Qui inspire ses élèves, et estime qu'il ne faut jamais dévoyer son art et renier ses aspirations profondes.

Je prends ce biopic pour ce qu'il est, un hommage, je ne m'attarde pas sur la véracité des faits, vu que je n'y connais rien (et de fait, le film me donne envie d'en savoir plus). Côté ciné, oui, c'est académique, mais j'ai trouvé la photo très belle, et si il y a quelques plans très "japonais" (gros plans de visage après un cadrage qui se resserre brusquement), j'ai beaucoup aimé les passages où il dessine, où l'on suit le pinceau sur le papier, tout comme le passage sur la fabrication de la "matrice" (je ne connais pas le mot exact) pour la reproduction de sa fameuse vague. Magnifique.

La dernière scène du film, où l'on voit les deux acteurs incarnant Hokusai jeune et vieux peindre un parallèle chacun une vague est un très beau moment.

Tag(s) : #Petit & grand écran
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