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les trois enterrements de mon chien guillaume guéraud rouergue jeunesse deuil chien

Pas évident de parler de la mort aux enfants. Quels mots utiliser, jusqu’où aller dans les explications ? Des questions que tous les parents se posent à un moment ou un autre. Dans ce petit roman, Guillaume Guéraud met en scène Nemo dont le chien, Babino, est décédé, renversé par une voiture.

Comme le titre l’indique, il va falloir enterrer ce chien: Nemo et ses amis s’y reprennent à trois fois avant de finalement pouvoir dire au revoir à cet animal qui a fait leur joie à tous. De nombreuses questions se posent : dans quoi l’enterrer, où ça, faut-il écrire un texte, un poème, faire une minute de silence?

Guillaume Guéraud aborde donc le côté pratico-pratique de la chose, mais pas seulement. A travers les réflexions de Nemo et ses amis Morgane, Najib et Gaspard, on parle d’amitié, de la relation particulière avec le chien. Les moments partagés, tous ensemble. Guéraud rappelle qu'un animal est un compagnon et un confident pour un jeune enfant. A travers la mort de Babino, les enfants viennent à parler de la mort en général Gaspard en a vécu deux: celui de sa grand-mère et celui de son hamster). Et la vie après, avec l’absence, et les souvenirs aussi.

Les trois enterrements de mon chien est un roman drôle malgré son sujet

Grâce à des dialogues qui sonnent très juste, des discussions qui frôlent l’absurde entre nos jeunes personnages, l’auteur nous fait rire plus d’une fois. Cela allège indéniablement l’atmosphère. Surtout, Les trois enterrements de mon chien insère la mort (et son corolaire le deuil) comme un fait de la vie, qui n’arrive certes pas tous les jours, et heureusement, mais n'est pas un tabou, une chose dont il ne faut surtout pas parler.  

Guillaume Guéraud ne nie jamais les émotions des enfants, bien au contraire. Et je trouve justement très intéressant qu’il les montre ainsi, que chaque personnage leur laisse libre cours. Le côté déjanté du roman n’est pas du tout là pour tourner en dérision les sentiments de ces enfants, mais bien pour célébrer la vie, leur amitié et évidemment célébrer leur amour de Babino. Et on a le cœur qui se serre, quand, à la fin du roman, chaque enfant lit le texte qu’il ou elle a écrit en hommage à Babino.

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Tag(s) : #Ma bibliothèque, #ma bibli jeunesse
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