
En cette période de confinement à cause du Coronavirus- CoVid-19, il faut occuper les enfants, et pour ça il y les bouquins de la collection Les aventuriers au jardin bio aux éditions toulousaines Plume de carotte, co-édité avec Terre Vivante. L'année dernière, je vous parlais de ces aventuriers qui cuisinaient. Aujourd'hui, deux ouvrages, dont le premier concerne les sciences, intitulé Les aventuriers au jardin bio explorent les sciences et signé Frédéric Lisak et Agathe Moreau. C'est un concentré d’expériences, des tests, absolument réjouissant.
L’objectif de cet ouvrage est d’éveiller les enfants aux phénomènes naturels liés à la faune et à la flore, à partir de jeux et d’expériences les enfants (et les parents !) comprendront comment poussent les fruits et les légumes, l’importance de la lumière et de la chaleur. Ils apprendront les rudiments de la biologie, de la chimie ou encore de l’optique.
Les aventuriers au jardin bio explorent les sciences… sous toutes leurs coutures. Les chapitres explorent les matières, comme l’eau, la terre, mais aussi le ciel, la lumière. Des expériences simples comme faire germer une graine sur du coton (je crois qu'on l'a tous fait!), à des choses plus élaborées comme faire de l’électricité avec des citrons ou extraire de l’adn d’une plante, comme le feraient les Experts des séries télé !

Le deuxième ouvrage dans la collection s’intitule Les Aventuriers au jardin bio accueillent les animaux, il est signé Clémence Sabbagh et Joanna Wiejak. Au programme, fabriquer des abris pour coccinelle, installer des buvettes ou encore des rampes anti-noyades. Tout ce qu’il faut pour accueillir hérissons, écureuils, chauve-souris et autres oiseaux au jardin.
Parlons des oiseaux : le livre indique comment les nourrir mais aussi les protéger. Tout un chapitre est consacré aux oiseaux : planter les haies qui les abritent et les nourrissent, mais aussi fabriquer des mangeoires, des nichoirs ou encore des silhouettes que l’on colle aux fenêtres pour éviter qu’ils s’y cognent (et s’y tuent - ça m'est arrivé une fois: une merlette s'est tuée en percutant ma baie vitrée. En fait, les doubles vitrages reflétant l'extérieur, et donc les arbres chez moi, les oiseaux s'y trompent).
On en apprend plus aussi sur des petites bêtes qu’on n’apprécie pas trop d’habitude. Comme les vers, les araignées ou encore les guêpes. Les textes de Clémence Sabbagh démontrent qu’ils ont leur utilité au jardin. Comme les perce-oreilles que l’on peut attirer pour qu’ils dévorent les pucerons et sauvent récoltes et rosiers !
Et pour ceux qui n’ont pas de jardin, on peut créer la plus petite réserve naturelle au monde : avec des jardinières et des pots, sur un balcon ou un rebord de fenêtre, pour attirer insectes et oiseaux. Sachez qu’il existe une communauté des aventuriers au jardin bio, avec des vidéos, des astuces : www.lesaventuriersaujardinbio.com.
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