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Comment ça, "encore Benoît Séverac"??? :)

Les chevelues étant son premier roman, réédité cette année, je me suis demandé, comment ça se déroulait, une réédition, pour un auteur.

Alors, comme Benoît Séverac allie parfaitement le talent et la gentillesse, il a accepté de perdre son temps prendre quelques minutes pour répondre aux questions de votre servitrice. (Interview réalisée juste avant Lire en poche, salon de Gradignan, où 115 fut récompensé du prix du Polar, qui sait si, depuis, il aurait condescendu à me répondre, moi modeste blogueuse et chroniqueuse radio... ;) ) .

Comment est née l’histoire de ce roman ?

Un classique voyage à Rome en amoureux. J'en suis revenu impressionné par la modernité de leur antiquité (oui, j'aime les oxymores). De retour dans mes pénates, je me suis dit qu'il serait original d'inventer un nouveau genre (rien que ça !) : le polar antique ! Avant de m'apercevoir que cela avait déjà été fait. Mais trop tard, mon roman était écrit. 

Pourquoi Lugdunum Convenarum/Saint-Bertrand de Comminges ?

Pour des raisons sentimentales (oui, j'aime les bons sentiments). Par fidélité à un lieu, St-Bertrand-de-Comminges (SBDC comme on dit dans le jargon des spécialistes de la chose) qui, depuis l'enfance, m'était cher. J'ai grandi pas très loin et j'ai souvent eu l'occasion d'y aller. A chaque fois, j'ai été marqué par l'atmosphère magique de cet endroit, quasi mystique. Je n'avais plus que deux alternatives : rentrer dans les ordres ou en faire un roman... J'ai vite pris ma décision.

Les chevelues est votre premier roman… lui portez-vous une affection particulière ?

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Ce n'est pas le roman en soi que j'affectionne particulièrement, c'est la période de ma vie à laquelle il correspond (oui, j'aime la nostalgie). C'était mes débuts, j'étais plein de doutes (ça n'a pas vraiment changé), je tâtonnais, mais j'étais aussi plein de détermination. Par la suite, ce sentiment s'est confirmé à chacune de mes publications. J'associe systématiquement un roman à un état d'âme, à une tranche de ma vie, à une étape dans mon évolution en tant qu'écrivain.

Plus de dix ans après sa parution, il est réédité…Quel a été votre sentiment (littéraire) à la relecture ?

En effet, j'ai dû le relire avant de le soumettre à 10/18 (chose que je n'avais pas faite depuis sa sortie en 2007) et je lui ai trouvé plein de maladresses stylistiques, mais en toute modestie, je l'ai trouvé très bon (en matière de tension, dans la description des ambiances, des personnages, de leurs relations, en matière de rythme également). Surtout, j'y ai reconnu ce que je suis. Ma sensibilité. J'étais un "jeune" écrivain (41 ans tout de même à l'époque) mais ma patte était déjà là. 

Avez-vous retouché le texte ? Pourquoi ?

Oui. Pour les raisons évoquées ci-dessus. Stylistiquement, il méritait d'être "nettoyé". Je n'ai modifié aucune scène, changé l'ordre de rien, rien coupé, rien ajouté, ni description ni personnage, mais j'ai fait la chasse aux répétitions, ou mal-dits etc. Pour le lecteur autant que pour moi. 

Merci à Benoît Séverac d'avoir répondu à ces quelques questions. Il sera à Lectoure ce week-end pour le salon Lect(o)ure de polars. Il donnera également une lecture musicale de son texte Ondes algériennes, accompagné par le guitariste Gilles Renon, ce  samedi à 18H30 à la Halle polyvalente.

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Tag(s) : #Ma bibliothèque, #8 questions à
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