/image%2F1577649%2F20151104%2Fob_4367d9_img-8932b.jpg)
Ce livre est un objet littéraire atypique, une sorte de co-biographie. Le toulousain Joël Fauré, nous emmène dans une balade dans le temps, une sorte de pérégrination littéraire. Il avait 16 ans lorsque Brel est décédé, il y a tout juste 40 ans. Il ne faut donc pas croire le titre de ce récit, il n’a pas bien connu Jacques Brel.
En tout cas, pas dans le sens où on l’entend. Mais Brel pour lui a été comme un compagnon de route, l’a aidé, guidé par moments au travers de ses chansons. C’est pour cela que J’ai bien connu Brel est autant sur le chanteur que sur l’auteur. C’est un livre qui nous parle de deux hommes, l’un mondialement célèbre, l’autre martyrisé par ses TOCs.
Joël Fauré ne trace pas la carrière de Jacques Brel, il illustre sa vie par des anecdotes
Il ne faut pas espérer trouver une vraie complète biographie, mais grâce aux proches de Brel : l’abbé Casy Rivière curé à Labastide de Beplas dans l’Ariège, à Maddly Bamy sa dernière compagne, on découvre un homme derrière le chanteur. Des anecdotes qui nous rappellent sa peur avant de monter sur scène, sa modestie quand Jacques Chancel lui parle d’écrire un roman. Grâce à des lettres, des photos, des archives en tout genre, il peint une photo incomplète bien sûr mais très vivante de Jacques Brel.
Fauré nous communique l'impact de Jacques Brel sur lui, à travers ses réflexions, que l’on peut lire dans le désordre, picorer au gré de nos envies. C'est inégal, parfois des choses qui peuvent paraître sans intérêt, quand d'autres sont plus profondes. Il nous enjoint même à écouter une chanson, intitulée Je ne sais pas, que je n’avais jamais entendue, et que j’ai trouvée magnifique.