Il y a quelques années déjà je vous parlais de mon coup de coeur pour Regina Spektor, une chanteuse très talentueuse, à l'écoute de son album Begin to hope. La jeune femme née à Moscou (elle chante d'ailleurs dans la langue de Dostoïevski dans certaines de ses chansons - il lui arrive également d'insérer des paroles en français) m'a charmée par ses oeuvres tantôt légères, tantôt bien plus graves, voire parfois désespérées. Epoustouflante, autant par sa voix que par sa virtuosité au piano, Regina Spektor m'enchante par ses rythmes si inhabituels à mes oreilles, qui oscillent entre sophistication et folie plus ou moins douce. Les Inrocks la traitent "d'acrobate lyrique" et ils ont raison. certaines de ses chansons semblent sur le fil du rasoir...
Cet album est peut-être moins poignant, moins surprenant que Begin to hope (peut-être me suis-je tout simplement habituée à son style et son univers?) il n'y a pas le très rythmé On the radio, le sublime Fidelity ou le poignant Après moi, mais j'adore All the rowboats ou encore la reprise du célébrissime et tragique Ne me quitte pas qui n'a rien à voir, mais alors rien du tout, avec l'original...
A découvrir donc ici.
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