Vous avez pu voir ici un extrait de ce film, coup de coeur de ce printemps pour moi.
Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.
Parfois, Alessandro a l'impression d'avoir deux adolescents à élever, alors qu'il ne se rend même pas compte qu'il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d'autant plus qu'il est entouré d'une bande de copains dont la fantaisie burlesque l'empêche de se sentir seul.
Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…
Voilà un film qui devrait plaire à un très large public. Non pas parce qu'il nivelle comme beaucoup de films, le niveau par le bas. Bien au contraire. Tous les soleils est un métrage terriblement plaisant, doux, subtil (et pourtant très franc aussi), plein de légèreté et de sérieux, de lumière, d'odeurs et de cuisine italiennes. Vous rirez, vous serez émus, vous aurez envie de goûter les gnocchis du frère anti-Berlusconi et réfugié politique (apatride!). Les rapports humains sont au centre de ce film tendre mais lucide: rapport de couple, deuil, amitié, parentalité etc...
Claudel a réussi un très joli film, porté par un scénario bien foutu et des acteurs dont on sent tout le plaisir à incarner des personnages attachants et nuancés. Peut-être que certaines "pistes" auraient pu être plus poussées, mais ce n'est vraiment pas un souci.
Si il passe encore près de chez vous, courez-y, sinon, zieutez la sortie du dvd!
Le billet over enthousiaste de Fashion (je me la joue toujours over feignasse suite au retour de l'Italia Celesta, donc, je n'ai pas rechercher vos billets sur ce film... laissez-moi les liens!)
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