J'aime les films de science fiction, j'aime Ridley Scott, et j'ai adoré (c'est peu de le dire) Alien. Le tout premier. "Dans l'espace, personne ne vous entendra crier". Quel programme.
Avec Prometheus, qui nous faisait miroiter un prequel de qualité, à l'esthétique léchée, j'étais anticipation. Las! Si en effet, l'image est très belle, les acteurs jouent plutôt bien, le scénario pèche, notamment par excès de copier-coller sur l'original avec Sigourney Weaver/Ripley livrant bataille contre la "bête" sur le Nostromo.
Si certains veulent encore avoir un peu de suspense en allant voir ce film, qu'ils cessent immédiatement la lecture de ce billet.
Si le Nostromo est un vaisseau cargo, le Prometheus est une expédition scientifique ayant pour but de trouver l'origine de l'humanité, créée selon le Pr Shaw (Noomi Rapace) par ceux qu'elle appelle les Ingénieurs. Mais il s'avère bientôt que la mission est bien plus dangereuse que prévu. Comme dans Alien, l'androïd (Michael Fassbender) a une mission dans la mission, pour laquelle il n'a aucun scrupule à mettre en danger la vie des passagers de l'expédition. Comme dans Alien il finit décapité, du liquide blanc coulant élégamment de sa bouche. Comme dans Alien, deux membres de la mission partis seuls rencontre des "problèmes". Comme dans Alien, face à la supériorité de l'ennemi, l'équipage tente l'explosion du vaisseau, mais bien sûr sans succès, puisque un Ingénieur, (finalement pas si sympa que ça puisqu'il apparaît que sa "race" après avoir créé les hommes veut désormais les détruire grâce à de sales bestioles (devinez lesquelles??)), se précipite à la poursuite de la dernière survivante, le Pr Shaw (qui court comme un cabri alors qu'elle vient de se faire faire une césarienne "live"), qui tentait de trouver refuge dans le module de survie. Comme dans Alien. Et elle s'en sort grâce à l'ouverture opportune d'une porte...Comme dans... bref, vous avez deviné!
Et maintenant que je vous ai dit tout cela, je n'ai toujours pas évoqué le nombre incalculable d'incohérences dans le scénario... mais je vous les épargne! (bon, en fait, je me les épargne, à moi, hein).
Bref, vous l'aurez compris, quand on a déjà vu, comme moi, le premier opus de la série un certain nombre de fois, on se sent floué par le métrage proposé ici.
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