Ici, elle est dirigée par Rebecca Miller, la fille d'Arthur, auteur de The crucible. Miller adapte à l'écran un roman qu'elle a elle même écrit. Pippa Lee est une femme respectable et respectée, très propre sur elle, partenaire d'un éditeur beaucoup

Le film de Miller entremêle présent et passé pour nous conter les errements de la jeunesse, et les questionnements de la maturité. Car si Pippa semble avoir tout pour être heureuse, elle se révèle somnanbule. Un évènement douloureux (bien que prévisible) la forcera à se "réveiller".
Papillon m'avait donné envie d'aller le voir, et la présence de Robin Wright Penn m'a décidée. Pourtant, si je n'attendais pas monts et merveilles de ce film, je dois dire avoir été déçue. Déçue par le manque d'aspérité, même si une certaine ironie est présente par le truchement de Pippa, lucide. J'ai trouvé en fait ce film très américain. Très lisse, quelques moments d'humour parfois un peu grinçant certes viennent égailler l'ensemble et lui donner une petite note d'acidité, mais c'est bien tout. Si le message est intéressant, il manque cruellement de force. En outre certaines ficèles sont vraiment très lourdes, telle la métaphore du somnanbulisme... L'actrice principale est vraiment au dessus du lot, et elle sauve en partie le film.
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