Le thème de notre club de lecture pour septembre est la guerre de 14-18. Vous allez me dire que je suis en avance, mais comme ce roman est une déception, je compte bien lire autre chose.
La cote 512 est la première aventure du policier Célestin Louise, inspecteur dans le civil qui part comme tant d'autres sur le front, près de Soissons. Il est d'abord à Orléans, où il retrouve un pickpoket, où il se fait quelques amis. Puis c'est le départ au front, où le lieutenant Ménange, propriétaire d'une briquetterie au Mans, plutôt sympatique mais réservé (enfin, pas si réservé que cela quand il s'agit des femmes) est assassiné. Tué d'une balle dans le dos par un fusil français lors d'une attaque. Célestin Louise ne peut laisser les choses en l'état et décide de trouver le coupable.
Si vous cherchez un policier où l'on tourne les pages à toute vitesse, passez votre chemin. Si vous cherchez un policier à l'intrigue tarabiscotée, passez votre chemin. Si vous cherchez de la psychologie, ou des personnages étoffés, passez votre chemin. Si vous cherchez... enfin, vous voyez où je veux en venir, je pense.
Rien de ce que j'attends d'un bon policier ne se trouve dans ce roman. Célestin Louise m'a semblé bien pâlichon, sans grande personnalité, sans aspérités. L'intrigue est résolue en quelques rencontres, et trois dialogues.
Quant à la vie dans les tranchées, si l'auteur a manifestement travaillé son sujet, il a la malchance de passer après ma lecture (certes l'hiver dernier, mais elle m'a marquée) de Ceux de 14 de Maurice Genevoix.
Un roman qui manque cruellement de punch et d'épaisseur, et que j'oublierai bien vite.
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