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http://www.critikat.com/local/cache-vignettes/L360xH480/artoff8519-7023c.jpgCe qu’il a vécu est abominable.

Il a fait preuve d’une force morale et émotionnelle que peu de gens possèdent.

Louie Zamparini, athlète ayant couru le 5000m aux JO de Berlin en 1936, fut prisonnier des Japonais durant la seconde guerre mondiale. Il subit les humiliations, les privations, la torture physique et psychologique.

Et, pas de chance, Angelina Jolie a adoré le livre publié à son sujet. Pas de chance parce que la moitié des « Brangelina » montre qu’elle est, du moins de mon point de vue, totalement dépourvue de talent en tant que réalisatrice. Je ne suis moi-même qu’une cinéphile pas franchement avertie, ma culture est bien limitée en termes d’histoire du cinéma ou même de technique cinématographique. Mais comme dit ma copine Anjie, à force de lire/voir des livres/films, on devient plus sélectif.

Et force est de constater qu’Invincible (Unbroken en anglais) est un (beaucoup trop) long film qui rend une histoire extra-ordinaire quasi-inintéressante. Quel exploit !

Cela partait pourtant bien avec une scène nerveuse de bataille aérienne. Mais on le soufflé est vite retombé.

On a bien sûr droit dans la première partie du film à la succession d’aller-retour entre présent et passé. Dialogue plats et fondus enchaînés que même moi j’ai vu venir à trois kilomètres. Ennui profond lorsqu’à trois, ils survivent à un crash en plein milieu du Pacifique et attendent désespérément du secours dans deux canots de sauvetage dérivant au milieu des requins (dont un se fera dézinguer par un chasseur japonais)…  exaspération face à des gros plans avec filtre sépia  sur Zamparini courant, alternant avec les images de sa bastonnade par son tortionnaire (assez mal joué par une star de la musique japonaise). Bref, cette hagiographie ne valait vraiment pas tout le tapage médiatique qui en fut fait.

Un film totalement binaire, dont on a peine à croire que le scénario est signé des frères Coen, avec les gentils américains et les très très méchants japonais. On est loin de Mémoires de nos pères/Lettres d’Iwo Jima d’Eastwood.

Un film qui aurait mérité le  titre unbroken boredom. Mais ce n’est que mon avis. 

Tag(s) : #Petit & grand écran
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