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Le titre original "The world's fastest Indian" est bien plus parlant: Burt Munro veut en effet prouver qu'il possède la moto Indian la plus rapide au monde. Pour cela, il doit se rendre à Bonneville, dans l'état américain de l'Utah, où le désert de sel est l'endroit idéal pour lancer toutes sortes de machines à moteur à l'assaut de record du monde. Mais, nous sommes tout juste dans les années 60, et Burt Munro est... néo-zélandais, âgé, et surtout pas franchement riche. Une tombola et un boulot sur le rafiot qui l'emmène aux Etats Unis lui permettront - péniblement - de payer son voyage jusqu'au désert de sel.
Sur le chemin, Burt Munro, vieil homme enthousiaste et peut-être un brin naïf, va rencontrer toutes sortes de gens, autant de d'occasions de faire en creux le portrait de cette Amérique des années 60. Un transsexuel, un vendeur de voitures d'origine mexicaine, un jeune soldat en permission revenant du Viet Nam, des passionnés de vitesse etc.
Voilà un film fort sympathique, à l'image de son personnage principal, joué à la perfection par Anthony Hopkins. Ce "semi" road movie nous fai voyager de la Nouvelle Zélande, terre bien lointaine et si peu peuplée, aux Etats-Unis où tout est plus grand...et plus cher!
Film autant sur la tolérance, que sur la capacité des individus à poursuivre coûte que coûte leurs rêves, Burt Munro est une jolie histoire, un "feel-good movie", expression à la mode pour dire qu'on ressort du visionnage avec le sourire. Pas besoin d'être fan de motos pour apprécier!