Une nouvelle lecture dans le cadre du mois Anglais de Titine, Lou et Cryssilda.
Cette fois-ci je renoue avec Agatha Christie, que je n'ai plus lue depuis mon adolescence. J'ai trouvé dans ma pal ce vieil exemplaire d'ABC contre Poirot, dont j'avais vu cette année l'adaptation avec David Suchet. Heureusement, je ne me souvenais pas du tout de la fin et des conclusions de notre détective privé belge préféré.
Poirot reçoit un jour chez lui une lettre d'un certain A.B.C. lui indiquant qu'un meurtre aurait lieu le 21 juin à Andover...et le défiant de l'empêcher ou de le résoudre. Si Poirot n'aime pas du tout cette missive, la police n'en tient pas compte. Mais force est de constater que le meurtre a bien lieu. Puis un autre, et encore un autre... tous suivant l'ordre alphabétique, les victimes retrouvées avec un indicateur ABC des horaires de train. Oeuvre d'un fou? Poirot n'en est pas sûr, et cherche, en l'absence des indices si chers à Hastings, de comprendre la psychologie du tueur.
Une lecture plaisante, notre détective aux célèbres moustaches fait marcher ses petites cellules grises à fond de.. train! Mais le mystère reste entier et les meurtres s'accumulent. Secondé d'Hastings, il s'acharne sur cette enquête.
J'ai beaucoup apprécié la relation avec le Capitaine Hastings. Je la trouve assez différente de celle présentée dans la série avec Suchet et Hugh Fraser dans le rôle du capitaine. Dans la série on dirait un benêt par moments, alors que ce n'est pas le cas dans le roman. Les dialogues sont souvent savoureux, et l'intrigue bien ficelée.
Je reste sur mon souvenir de Dix petits nègres que j'avais adoré et sur la Maison du péril que j'avais également beaucoup aimé. Celui-ci m'a moins plu que les deux autres, mais c'est une très agréable lecture, bien calée que j'étais sur mon canapé avec une tasse de thé.
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