Voilà donc l'adaptation du livre du même nom d'Harlan Coben, par le jeune Guillaume Canet.
Ce n'est pas une révolution du genre, ni dans l'intrigue, ni dans la réalisation. Cela reste néanmoins un bon film. On assiste à la descente aux enfers d'Alexandre Beck, qui apprend par e-mail et vidéo interposés que sa femme, qu'il croyait morte depuis 8 ans, est en fait bien vivante. Parallèlement, les cadavres s'accumulent, et beaucoup, dans la police, sont persuadés que Beck est le coupable idéal. Il doit alors fuir et découvrir la vérité sur la disparition de sa femme.
Ce film est servi par une belle brochette d'acteurs: François Cluzet alias Alex Beck, Marie-José Croze (que l'on voit en fait très peu, puisque c'est sa femme supposément décédée, Margot), Christin Scott-Thomas meilleure amie de Beck, Nathalie Baye, l'avocate sportive et impitoyable de ce pauvre Alexandre, André Dussolier en beau-père gendarme pas toujours très clair, et Jean Rochefort en président du conseil régional passioné d'équitation et diabolique. On notera l'apparition, pendant un plan de quelques secondes de l'auteur du livre dont s'inspire Canet, Harlan Coben.
C'est parfois invraisemblable, mais dans l'ensemble cela se tient. Pas vraiment de frisson, mais l'on se demande bien jusqu'où vont les mensonges qui sont la trame de cette intrigue.
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