
Caryl Ferey, c'est noir. Du café noir, serré, terriblement amer. Et qui vous laisse un goût dans la bouche bien longtemps après avoir fini la lecture de son Haka. Les personnages y ont tous une (large) part d'ombre, Fitzgerald est totalement submergé, des années après, par la disparition de sa fille et de sa femme, le meurtrier, on le comprend après, a subi des horreurs comme j'avais rarement lu. Le tout se termine de manière apocalyptique. Haka, c'est vraiment très loin d'être un voyage touristique dans une Nouvelle-Zélande de carte postale. Ce billet vient alors que j'ai fini ce roman il y a maintenant près de 3 semaines. Il me reste l'impression d'une écriture puissante, évocatrice, même si parfois trop travaillée, à l'occasion un peu alambiquée. Un polar prenant, percutant, dérangeant, qui m'a emballée! Ames sensibles s'abstenir, pour les autres, un auteur à découvrir.
La suite de ce roman, Utu, sera une de mes prochaines lectures, dès qu'il sera libre à la bibli. En attendant, je lirai Plutôt crever (tout un programme!).
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