
C'est l'histoire simple et à la fois compliquée: une femme seule, désabusée par les choses de l'amour (n'est-ce pas romantique comme formulation?) paie pour quelques étreintes. Un homme, amoureux de sa femme, se prostitue en cachette pour lui payer son rêve: un salon de coiffure. Autour de ses deux personnages, toute une galerie d'individus gravitent et sont plus ou moins témoins, complices ou victimes de cette relation.
A n'en pas douter, ce film n'est pas la production du siècle. Pourtant il se laisse regarder avec plaisir. Malgré des lourdeurs et des passages inégaux. En effet, il m'a semblé par moments que les acteurs étaient empruntés, récitaient leurs réparties. Alors qu'à d'autres, je retrouvais la verve de Balasko, ses remarques acérées.
L'intérêt du film réside dans le fait qu'il considère toutes les personnes touchées par cette relation d'argent et de corps, de besoin et de sentiments réprimés. Les dégâts sur le couple, le vide dans la vie de cette femme etc. Des seconds rôles bien campés, sympathiques, sans être trop clichés. Un casting agréable avec Baye, Balasko, Isabelle Carré, Marilou Berry, et Eric Caravaca. Entre rire et réflexions sérieuses, un film agréable sur un sujet pas évident du tout, qui a certes des défauts mais qui a aussi quelques qualités.
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