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Cette bande dessinée de Yves Leclercq et Stéphane Heurteau m'a attirée par sa couverture. Dans les années 30, une jeune femme tente de retrouver qui sont ses parents et pourquoi ils l'ont abandonnée, et cela passe par la découverte d'un bateau, la Dulcibella, que d'aucuns jugent maudit. Mais Marcia n'est pas la seule à convoiter le secret de celui qui pourrait être son père, et qui aurait trouvé un des passages perdus.Situé dans le monde maritime, cette histoire mêlant aventures, occulte et sociétés secrètes est servie par un très beau dessin et un scénario prometteur. L'ouvrage utilise un personnage ayant réellement existé, Aleister Crowley, auteur d'un livre philosophique. Le contexte laisse à penser que les Nazis ne seront pas loin, et l'on se demande encore, à la fin de ce premier tome quel est le rapport entre Caucasius, Socrate, Crowley est-il vraiment le père de Marcia?
Quête d'identité pour l'une, quête de pouvoir pour les autres, Lautremer avec ici La société Socrate, nous offre un excellent premier tome.