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J'ai eu la chance d'être sélectionnée comme juré pour le Prix des lecteurs 2008 des éditions Livre de poche, catégorie Polars.
J'ai donc reçu récemment Le piège de Dante d'Arnaud Delalande et le livre dont il est question ici, de Patricia McDonald.
Je vais être directe, ce livre mérite le nom de roman de gare, dans son sens péjoratif.
Voilà un auteur dont on nous vante les millions de livres vendus. Las! La sauce ne prend pas, si vous me passez l'expression. Petit résumé.
Duncan Avery est accusé et condamné pour le meurtre de sa femme. Sa famille est détruite, sa fille Nina prenant fait et cause pour lui, tandis que ses deux fils, l'un alcoolique, l'autre ambitieux, croient mordicus à sa culpabilité. Après 18 ans d'incarcération, il est libéré sur parole, mais son retour dans la ville de son forfait n'est pas apprécié de tous, ni le fait qu'il pose des questions. Ô surprise, Duncan est assassiné. Sa fille Nina va tout faire pour découvrir le coupable.
C'est du moins ce qu'annonce la quatrième de couverture. Mais je n'ai pas trouvé cette héroïne bien entreprenante. J'ai plutôt trouvé que tout lui tombait tout cru dans le bec, y compris la solution à ces crimes. D'ailleurs, aucun des personnages de cette intrigue palichonne n'est fouillé, ni vraiment sympathique. Les soi-disant secrets qui sont découverts devraient nous surprendre, mais je n'ai pu que lever les yeux au ciel par moments. Autant pour les grosses ficelles que pour le style d'un platitude mémorable.
Je passerai sur le fait que le titre n'est absolument pas approprié, l'expression étant reprise dans le livre pour parler d'un personnage qui n'a RIEN à voir avec l'affaire. Le titre original "The girl next door" est bien plus fidèle au livre.
Donc,on résume: une intrigue bof bof, des personnages bof bof...
J'ai besoin de vous faire un dessin??? Fuyez!
J'ai donc reçu récemment Le piège de Dante d'Arnaud Delalande et le livre dont il est question ici, de Patricia McDonald.
Je vais être directe, ce livre mérite le nom de roman de gare, dans son sens péjoratif. Voilà un auteur dont on nous vante les millions de livres vendus. Las! La sauce ne prend pas, si vous me passez l'expression. Petit résumé.
Duncan Avery est accusé et condamné pour le meurtre de sa femme. Sa famille est détruite, sa fille Nina prenant fait et cause pour lui, tandis que ses deux fils, l'un alcoolique, l'autre ambitieux, croient mordicus à sa culpabilité. Après 18 ans d'incarcération, il est libéré sur parole, mais son retour dans la ville de son forfait n'est pas apprécié de tous, ni le fait qu'il pose des questions. Ô surprise, Duncan est assassiné. Sa fille Nina va tout faire pour découvrir le coupable.
C'est du moins ce qu'annonce la quatrième de couverture. Mais je n'ai pas trouvé cette héroïne bien entreprenante. J'ai plutôt trouvé que tout lui tombait tout cru dans le bec, y compris la solution à ces crimes. D'ailleurs, aucun des personnages de cette intrigue palichonne n'est fouillé, ni vraiment sympathique. Les soi-disant secrets qui sont découverts devraient nous surprendre, mais je n'ai pu que lever les yeux au ciel par moments. Autant pour les grosses ficelles que pour le style d'un platitude mémorable.
Je passerai sur le fait que le titre n'est absolument pas approprié, l'expression étant reprise dans le livre pour parler d'un personnage qui n'a RIEN à voir avec l'affaire. Le titre original "The girl next door" est bien plus fidèle au livre.
Donc,on résume: une intrigue bof bof, des personnages bof bof...
J'ai besoin de vous faire un dessin??? Fuyez!