
Hier soir dans notre salle obscure, nous avons retrouvé Elizabeth Iere, quelques

Ne vous y trompez pas, ce n'est pas tant un film sur une bataille navale avortée que sur un destin extraordinaire. Celui d'une femme, et d'une société tout entière. C'est un film sur la solitude des êtres, quelle que soit leur place dans la société. Solitude face à ses responsabilités, ses désirs et ses espoirs.
Solitude notamment du monarque, d'autant plus que c'est une femme ("prince of the female gender"), sans héritier et donc sans véritable sécurité. Une femme tiraillée entre son devoir envers sa courronne et son peuple, et ses désirs de "simple" femme, qui voudrait pouvoir aimer et agir à sa guise.
Kapur nous livre une oeuvre relativement simple dans sa construction et sa réalisation, mais d'une grande force. Il ne dresse pas un portrait lisse et bien pensant d'Elizabeth. Mais nous la montre telle qu'elle est. Dynamique, égoîste, effrayée, tyrannique, aimante. Une femme complexe dans une époque tumultueuse.
Je ne peux que recommander ce film à tous ceux qui aiment les portraits de femmes exceptionnelles. C'est une excellente suite au premier "Elizabeth".
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