
Il porte le nom de son héroïne, première femme commissaire d'Irlande, qui traverse une passe difficile après la mort de son jeune enfant, et la descente dans l'illégalité de son mari. Un comble.
Katie Maguire se retrouve à la tête d'une enquête après la découverte des ossements de 11 personnes trouvés sur une ferme. Ces ossements, après examen ont tous été dépouillés de toute chair, méthodiquement. Des poupées en chiffon on été fixées aux fémurs des victimes. Le mystère reste entier, et s'épaissit quand il apparaît que les victimes ont été assassinées lors de la première guerre mondiale. Mais très vite un nouveau cadavre est découvert, bien récent celui-ci puisque il a lieu alors que l'enquête de Maguire débute. S'ensuit alors une recherche éperdue pour comprendre le pourquoi de ces atrocités, et surtout éviter qu'une nouvelle jeune femme soit enlevée.
Je vous disais donc en ouverture de ce billet que Masterton a pour habitude de faire rencontrer à ses personnages des forces occultes, et de tenir son lecteur en haleine. Malheureusement ici, le fantastique n'intervient que dans les 10 dernières pages du livre, et n'est pas vraiment convaincant d'ailleurs. Le tout s'apparente plus à une classique, et très moyenne qualitativement parlant, enquête de police qu'autre chose. Les scènes où le tueur s'acharne sur ses victimes (on a droit à deux dépeçages en règle) sont redondantes et ne communiquent que du dégoût plutôt que de l'effroi.
Grosse déception pour moi... Masterton était manifestement, victime quant à lui, d'une grosse fatigue ou d'un gros trou dans son compte en banque l'obligeant à écrire vite, et mal, pour se renflouer. Quand je repense à ces autres livres, comme Magie vaudou ou la Maison de chair... rien à voir!
Commenter cet article