Alors on est bien d'accord, c'est pas du grand cinéma comme Babel....
Mais quand on a envie de penser à ... RIEN, c'est excellent!! C'est d'ailleurs la principale vertu du cinéma américain grand public.
Dans ce dernier opus des aventures de John McLane, Bruce WIllis remet le couvert pour des cascades plus dingues les unes que les autres, un rythme endiablé, un scénario très mince, et des dialogues marrants (et parfois affligeants aussi, il faut bien le dire!)
Mais l'avantage d'un tel film, c'est qu'on ne peut pas être déçu vu qu'on sait déjà ce qu'on va voir. Du coup, je dois dire que j'ai plutot apprécié. On se détend pendant 2 heures, on ri aussi. Le coup du "jé degomme un hélicoptère en balançant ma voiture en l'air" est quand même pas mal. Après on tombe sur tous les clichés du genre, avec une méchante méga bombe atomique, avec un décolleté jusqu'au nombril, une plastique de rêve et des dialogues plus que succints. Vous voyez le genre.
J'ai remarqué une chose cependant: le rayon d'action de John McLane s'aggrandit avec chaque numéro de Die Hard. Dans le premier, il "sauve" un immeuble, dans le second un aéroport, dans le troisième il se trimbale aux quatre coins de la ville de New York, et là dans le numéro 4, il sauve ... les Etats-Unis!!! Plus il vieillit, plus il a du boulot!
Enfin, de la détente. c'est tiout ce qu'on demandait, et c'est ce qu'on a eu. Que demande le peuple?
Commenter cet article