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Tiré d'une histoire vraie, The Duke nous conte le vol rocambolesque du tableau du Duc de Wellington de Goya par un idéaliste, dans le Royaume Uni des années 1960.
Je n'ai pas hésité longtemps (voire pas du tout) avant d'aller voir The Duke, car le casting me promettait un joli moment de cinéma: Helen Mirren et Jim Broadbent en voleur sexagénaire délicieusement farfelu et attachant. Kempton Bunton se rêve écrivain de pièces de théâtre, mais n'est "que" taxi dans le nord de l'Angleterre. Son épouse fait globalement chauffer la marmite car son franc parler, et sa propension à se porter au secours des discriminés ne lui permettent pas de tenir un poste bien longtemps.
Le vol du Duc à la vénérable National Gallery est unique dans l'histoire, et Kempton Bunton, modeste sexagénaire sera pendant quelques temps l'homme le plus recherché de tout le pays. Son objectif: le kidnapping du tableau sert de monnaie d'échange. Il espère obtenir la gratuité de la redevance pour les personnes âgées.
Philip Spink réalise un film diablement attachant, défendant une noble cause. Porté par des interprètes de grand talent et des dialogues savoureux. J'ai pris beaucoup de plaisir à voir ce film touchant. J'ai aussi beaucoup apprécié que Philip Spink n'idéalise pas du tout les années 60: on voit la saleté, la pauvreté. Ce n'est pas "glamourisé", juste montré tel quel, sans misérabilisme non plus.
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