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Synopsis: Une main, détachée de son poignet, s'échappe d'un laboratoire pour entamer un voyage à travers la ville plein d'embûches (pigeons, rats, éboueurs, chiens et chutes). Elle veut retrouver son "propriétaire", Naoufel, qui grandi au Maroc puis s'est installé à Paris après qu'il est devenu orphelin. Vivotant péniblement en faisant le coursier, le jeune homme à lunettes, passionné par la musique et les sons, assoiffé de liberté et d'indépendance, fait la connaissance de Gabrielle une jeune femme au travers d'un interphone. Bibliothécaire, la jeune fille aime à contempler, de ses yeux profonds, les paysages déserts de l'Antarctique. Plus tard, il se fait embaucher comme apprenti menuisier chez l'oncle malade de la jeune femme...
Ce film d'animation a reçu un très bel accueil à sa sortie, et donc quand il est arrivé à ma médiathèque, j'ai sauté sur l'occasion.
De fait, J'ai perdu mon corps est un film plein de poésie, de délicatesse et d'humanité. La scène d'évasion du laboratoire de la main est remarquable, digne des meilleures films d'aventures. A travers un Paris loin des cartes postales, elle nous emmène dans la vie quotidienne la plus banale, mais en lui donnant une poésie qui ne peut que nous toucher. Ses souvenirs d'un bonheur perdu nous émeuvent tout autant. La romance entre Naoufel et Gabrielle est un peu convenue, mais on se laisse faire avec plaisir.
Un film qui joue de nos sens et de nos émotions, avec un brin de mélancolie. Un beau moment de cinéma.