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L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète.
Plus qu'un film sur l'espace et sa conquête, Ad astra est un film sur la filiation, sur la transmission, sur la capacité (ou pas) à se détacher de ses parents. Et à quel prix. Évidemment, le titre m'a immédiatement rappelé la formule latine ad patres. Et en effet, tout tourne autour du père. C'est peut-être un peu trop démonstratif parfois, mais Ad astra explore à mon sens très bien la relation complexe qui unit un enfant à son parent. Quel que soit l'âge de l'un et de l'autre. Entre amour et haine, admiration et désillusion, incompréhension et acceptation. Brad Pitt est remarquable je trouve, et tient le film sur ses (solides) épaules.
Ad astra évoque aussi la foi, la croyance aveugle qui fait oublier ce que l'on a sous les yeux, la réalité. Une réflexion plus que jamais pertinente en ces temps troublés...
L'image est très belle, les scènes d'actions (extrêmement rares) sont prenantes, spectaculaires sans tomber dans la démesure. La fin est peut-être un peu trop démonstrative et fait un brin "happy end", mais malgré tout elle touche juste. Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est un beau film.
L'avis de Dasola.
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