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Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies: assistant un jour par hasard à la lapidation d'une femme, et entraîné par la foule, il prend une pierre et la jette sur la condamnée. Suite à une violente dispute concernant cet épisode, Zunaira pousse Mohsen qui tombe et meurt. Elle sera arrêtée par les Talibans et condamnée à mort. Dans la prison, le gardien se nomme Atiq. Il a combattu les Soviétiques. Sa femme, Mussarat, souffre d'un cancer en phase terminale.
Adapté du roman de Yasmina Khadra (que je n'ai pas lu), Les hirondelles de Kaboul est un très beau film d'animation qui illustre la barbarie, mais aussi l'amour en temps de dictature à travers ces deux couples, les désespoir, la révolte. L'aquarelle d'Eléa Gobbé-Mévellec, qui joue beaucoup sur les nuances de gris et de beige, sert à merveille le propos. Presque pas de cris, comme si cette histoire nous parvenait comme étouffée...sous la burka? Un très beau film.
Voix: Zita Hanrort, Swann Arlaud, Simon Abkarian, Michel Jonaz entre autres.
Romans de Khadra chroniqués dans ces pages: Les agneaux du seigneur, L'attentat.
Films de Breitman chroniqués dans ces pages: Le premier jour du reste de ta vie.
Pour en savoir plus sur l'Aghanistan aujourd'hui mon billet sur des podcasts à écouter.
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