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Depuis plusieurs années, j'ai découvert les principes de la cuisine à indice glycémique (IG) bas. Ca semble un peu perché comme ça, mais au final c'est très simple. Chaque aliment à une certaine quantité de glucide, et ces glucides passent dans le sang, faisant grimper le taux de sucre (hyperglycémie si ce sont des sucres trop rapides). Le principe est de choisir des aliments dont l'indice est bas. Certains ont des IG élevés comme la courge ou la pastèque par exemple, mais leur charge glycémique est relativement faible. Au final, une fois qu'on a en tête qui fait quoi, on peut facilement adapter sa façon de cuisiner.
Car, il n'était pas question pour moi, flemmarde que je suis, de me prendre la tête avec des ingrédients difficiles à trouver (et souvent chers), ou des recettes abracadabrantesques. Alors oui, j'ai découvert des ingrédients si ce n'est inconnus, du moins aux abonnés absents dans ma cuisine. Farines d'épautre et d'orge mondé ont ainsi remplacé la farine de blé basique (terrible pour la glycémie), ces céréales en elle-même viennent souvent remplacer les pâtes ou le riz dans les accompagnements. Exit le sucre blanc, bienvenu au sucre de coco, au sirop d'agave ou encore au rapadura (sucre complet non raffiné).
Miss O. et moi-même sommes en cuisine pour la pâtisserie tous les dimanches : muffins, biscuits, gâteaux et j'en passe. Les goûters sont assurés pour la semaine. Car oui, indice glycémique bas ne veut pas dire, loin de là, qu'on fait une croix sur les "gâteries". Inconvénient? Les pâtisseries du commerce deviennent immangeables. Littéralement. Des biscuits que j'adorais, comme les rousquilles me sont insupportable sur la langue. Sans parler de pâtisseries industrielles, même chez les "vrais" pâtissiers, c'est parfois limite limite.
Mais depuis, plus jamais de fringales à 11h, le goûter est gourmand et rassasiant, donc pas de fringale terrible à 18h où tu te jettes sur le fromage ou les biscuits (au choix).
Cette longue introduction pour vous parler de ce bouquin qu'on m'a offert à noël, écrit par Solveig Darrigo-Dartinet, qui fut longtemps la diététicienne-nutritionniste attitrée du magazine de la santé sur France 5.
Dans ce petit livre bien fait, avec des explications nutritionnelles claires, S. Darrigo-Dartinet nous propose plein de goûters à préparer facilement, sans cochonneries et à indice glycémique bas. 30 recettes de muffins, cakes, barres de céréales, pains au lait et j'en passe : difficile de ne pas trouver son bonheur. Que des ingrédients connus de toutes et tous (sauf la linette que je ne connaissais pas, qui est en fait de la poudre de lin), qu'on trouve partout.
J'adapte quand même parfois, car comme je le disais plus haut je n'utilise plus de farine de blé en-dessous de T110. Par exemple, j'ai fait sa recette de cookies noix/pépites de chocolat avec de la farine de grand épautre ( aussi appelé blé gaulois, est apparemment excellent pour la santé: sa teneur en protéines atteint 19 % contre 11 % pour le blé et on considère que l'épeautre contient trois fois plus d'albumines, de phosphore et de vitamine A que le blé. Sa richesse en lysine, un acide aminé absolument essentiel et en magnésium, en zinc, en fer et cuivre, est également supérieure - source wikipedia), et là mes enfants, une tuerie! La farine d'épautre apporte vraiment un goût original. Difficile de s'arrêter.
Bref, un bon bouquin pour faire des goûters régalants, bons pour la santé et faciles à réaliser. Un vrai plaisir.
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