Souhaitons nous une belle année 2021, plus sereine que celle qui vient de s'écouler. J'ai peur, cependant, que la boîte de Pandore n'ait été ouverte avec le déferlement de théories complotistes et de haines grâce à la chambre d'écho phénoménale que sont ces réseaux sociaux, mais plutôt que de se plomber un peu plus le moral, trouvons de bonnes raisons de nous réjouir.
Les coups de coeur de 2020 ont été nombreux.
Côté lecture, j'ai découvert avec bonheur Michel Rabagliati et sa série des Paul, évidemment, le nouveau roman de Benoît Séverac (Tuer le fils), ou encore celui de Serge Joncour, Nature humaine. J'avais ouvert l'année avec deux très belles et émouvantes lectures, très différentes, La femme révélée de l'admirable Gaëlle Nohant, et l'autre, un récit, de Thierry Crouzet, Mon père ce tueur. Toujours dans le genre essais, Titou Le coq m'a conquise avec ses connaissances finement partagées, avec beaucoup d'humour, sur la maternité, le féminisme et la biographie décoiffante de Balzac.
Au rayon BD, de belles pépites aussi: Geronimo, de Lugrin et Xavier, basé sur les mémoires du célèbre chef Apache, Cher corps de Léa Bordier, un ouvrage qui parle du rapport au corps, Rolling blackouts de Sarah Glidden, super album de réflexion sur le journalisme, la guerre en Irak etc.
En jeunesse, de belles lectures également, avec par exemple P'tit Biscuit de Cécile Hudrisier, relecture du Petit bonhomme de pain d'épices, le très joli Qu'est-ce que tu vois de Stéphane Sénégas, tout en délicatesse et en humour. Pour les plus grands, Un peu plus près des étoiles de Rachel Corenblit, Autobiographie d'une licorne de M. Bernard, Le gang des vieux schnocks de Fl. Thinard, C'est aujourd'hui dimanche, très bel album sur un camp d'internement du Tarn pendant la seconde guerre mondiale de Mary Aulne, ou encore Coltan song, thriller engagé du collectif Black bone (dont Manu Causse). Notons aussi Le talisman du loup une merveille de Digard et Sarda. Egalement beau coup de coeur pour Ecoute les oiseaux, associé à une application pour découvrir et reconnaître le chant d'une vingtaine d'oiseaux communs.
Côté écrans, films et séries ont aussi été l'occasion de se réjouir, de rire, ou de souffrir aussi. Benni par exemple, film déchirant sur une enfant à la dérive faute d'amour, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait d'E. Mouret (et pourtant c'était pas gagné), Josep, film d'animation d'Aurel sur un illustrateur interné dans les Pyrénées Orientales après la Retirada. Dans un autre genre, le film québécois de Sophie Deraspe, Antigone, m'a emballée, tout comme Maudie sur une peintre canadienne, Maud Lewis. Citons enfin First Man de Chazelle avec Ryan Gosling, Detroit de K. Bigelow et Dark waters sur le scandale du Téflon avec l'excellent Mark Ruffalo. Aussi, le documentaire intitulé Petite Fille, sur Sasha, née dans un corps de garçon, et son combat pour que l'école l'accepte telle qu'elle se sent.
Dans la catégorie des séries, Parlement m'a totalement charmée par son humour décalé et ses interprètes, ou Bodyguard avec Richard Madden. J'ai pu voir également, grâce à ma médiathèque les deux premières saisons de The Crown, que je n'ai pas chroniquées, magnifiquement interprétée par Claire Foy dans le rôle d'Elizabeth II. Autres séries adorées mais pas chroniquées: No man's land avec Mélanie Thierry sur la guerre en Syrie, The Killing série danoise (j'adore décidément les séries danoises, comme Au nom du père).
Je n'ai pas cité tous les coups de coeurs mais vous pouvez les retrouver ici.
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Alex-Mot-à-Mots 08/01/2021 12:01
Choup 12/01/2021 10:06
Lilly 06/01/2021 13:39
Choup 08/01/2021 09:51
Une Comete 06/01/2021 08:35
Choup 08/01/2021 09:52
keisha 06/01/2021 07:52
Choup 08/01/2021 09:52
A_girl_from_earth 05/01/2021 23:03
Choup 08/01/2021 09:52