J'ai eu la chance d'aller voir et écouter le requiem KV626 de Mozart, grâce à ma maman qui m'a offert ce concert, joué à l'Opéra Comédie, un magnifique théâtre. Nous avons la chance d'avoir une amie qui chante au sein du choeur de l'opéra de Montpellier, et nous avons pu avoir des places. Les trois dates se sont jouées à guichet fermé.
Il faut le dire cette œuvre fait partie de mes préférées dans le répertoire classique, et à l'occasion de ce concert, j'ai découvert, qu'en fait, je la connaissais pour ainsi dire par cœur. Pourtant, je ne l'ai pas écoutée tant de fois que cela...
Je ne vous parlerai pas de la qualité du concert d'un point de vue strictement musical car je ne suis pas du tout musicienne. Les amis autour de nous l'étant eux, étaient partagés. Certains enthousiastes, d'autres pas du tout. La seule chose que je puisse dire, c'est que les solistes ne m'ont pas emportée, même si leurs prestations m'ont parues bonnes. L'autre chose, c'est que le mélange d'instruments modernes et baroques m'a fait un drôle d'effet au début. Apparemment, c'est parce que les instruments baroques ont une sonorité plus "étouffée/assourdie".
J'ai appris sur le document donné avant le spectacle - ou plutôt ce doc m'a rafraîchit la mémoire - que Mozart n'avait jamais terminé l'écriture de cette pièce liturgique. Commandée par le comte de Walsegg à la mémoire de son épouse décédée en février 1791. Mozart décède le 5 décembre 1791, quelques heures seulement après avoir réuni trois chanteurs pour travailler des passages dont le merveilleux Lacrimosa.
Mozart avait entièrement rédigé les deux premiers morceaux, Requiem et Kyrie et défini partiellement le matériel des cinq premières sections de Séquence, du Dies irae au Confutatis compris. Il y a sur le manuscrit de nombreuses annotations et indications.
Constance Mozart, son épouse, héritant des dettes et souhaitant obtenir le cachet promis par le Comte de Walsegg, charge trois des élèves de Mozart de finir la partition (Freystadler, Eybler, Franz-Xaver Süssmayr).
Je profite de ce billet pour vous conseiller la lecture de Icare et la flûte enchantée, de Julien Burgonde, que j'ai adoré mais bien sûr pas chroniqué (je me ficherais des claques, je vous jure!), ainsi que le film Amadeus de Milos Forman (pas chroniqué non plus, sinon, ça serait pas marrant, hein?) *soupir*
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