Jusqu'au 30 juin 2019, le muséum d'histoire naturelle de Toulouse propose une exposition sur l'île de Pâques. J'avais surtout repéré une expo sur les tatouages polynésiens qui se termine ce dimanche 4 novembre. Ce que je n'avais pas compris (en fait j'avais surtout mal lu sur le dépliant!), c'est qu'il s'agit d'une recherche artistique, plus qu'une expo explicative et didactique sur ces fameux tatouages que beaucoup galvaudent aujourd'hui, notamment dans le rugby.
Elia Pagliarino, puisque c'est le nom de l'artiste, s'est inspirée de ces tatouages pour proposer des œuvres diverses qui parlent de transmission.
De l'Île de Pâques à Hawaï, de la Nouvelle Zélande à Tahiti, le tatouage revêt de multiples formes traditionnelles dépassant les effets de mode.
Elia Pagliarino s'empare de cette richesse de signes du Pacifique Sud pour les transposer sur d'autres supports que la peau. Sculptures, bois et céramiques s’imprègnent des symboles de ces peuples de grands navigateurs et nous invitent à poursuivre le voyage…
J'ai été un peu déçue parce qu'au final c'est très succinct comme expo. On en fait très vite le tour, et surtout on reste sur sa faim. Vous me direz: c'est bien, cela donne envie d'en savoir plus...c'est vrai.
Pour nous consoler, nous sommes allées au Labo, un espace ludique au deuxième étage du musée où nous avons pu nous amuser avec des jeux pour découvrir les animaux, les végétaux mais aussi la culture de cette aire immense qu'est le "triangle polynésien".
Observer les graines de palmiers, qui ne font pas toujours des noix de coco, deviner à partir d'un crâne et d'un indice l'animal en question (j'ai réussi à trouver l'ornithorynque, seul mammifère à pondre des oeufs! *petit moment d'autosatisfaction*), retrouver les matériaux utilisés pour fabriquer des poupées traditionnelles de Papouasie Nouvelle Guinée etc...
C'est un espace passionnant et amusant...et comment mieux apprendre qu'en s'amusant, n'est-ce pas?