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Pippo Genuardi fait une demande à la Préfecture de Montelusa: il veut obtenir une concession de téléphone. On est en 1891 en Sicile, à Vigata plus précisément. Et ce brave Pippo, qui se fait de plus en plus flagorneur au fil des trois missives n'obtient toujours pas de réponse. Et pourtant, ces lettres sont bien lues. Mais pour une lettre (un P au lieu d'un M... et un nom devient une insulte), le Préfet à qui sont adressées les missives va s'agacer, et penser que Pippo se fiche de lui. Voire fomente un complot!

Le négociant en bois va être l'objet d'imaginations policières et préfectorales en plein délires, se retrouver au milieu d'une querelle entre un "commandeur" mafieux et Sasa, un ami de Pippo et j'en passe.

Dans ce très court roman (280 pages), Andrea Camilleri met en scène une commune tout ce qu'il y a - apparemment - de plus banal dans cette jeune Italie de la fin du XIXème siècle: corruption, mafia, agitation politique, arrestations arbitraires et bien entendu (on est quand même en Italie) une histoire de cocufiage. L'auteur alterne Choses écrites (correspondances) et Choses dites (dialogues sans aucune indication  scènique ou autre description) et passe en revue toutes les tares, ou presque, de l'humanité.

Heureusement, je n'avais pas lu de billets ou de chroniques sur ce roman, car je pense que j'aurais été encore plus déçue. Car oui, j'ai souri par moments, mais je n'ai jamais trouvé comme d'autres les dialogues "désopilants". Pire, j'ai trouvé le tout un peu répétitif, et j'ai eu mal à terminer ce livre. Pourtant, le genre épistolaire me plaît particulièrement, mais là, j'ai eu l'impression d'une répétition sans fin du même sketch avec des personnages différents.

Mauvaise pioche pour cette lecture dans le cadre du mois Italien d'Eimelle.

Tag(s) : #Ma bibliothèque
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